Les quotidiens reçus mardi à l’APS mettent en exergue l’annonce probable de la fin de la longue grève du Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust), le dialogue politique et d’autres sujets.
REVUE DE PRESSE – Le Soleil signale que le gouvernement et le Sytjust «ont fini par fumer le calumet de la paix ».
« Après une longue grève de 71 jours ponctuée par une rude bataille médiatique et marquée par des dysfonctionnements fort préjudiciables aux justiciables, tout porte à croire que ce 1er septembre marquera la fin des hostilités et un renouveau dans les relations jusqu’ici tendues entre les travailleurs de la justice et leur ministère de tutelle », écrit le journal qui affiche en Une : « après 71 jours de discorde, la paix ».
Le Bureau exécutif national (BEN) du Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) animera une conférence de presse, mardi à partir de 10 heures, au siège de l’UNSAS.
En politique, Lii Quotidien signale que « rien n’est encore joué » pour Idrissa Seck au sujet du statut du chef de l’opposition.
Mais, « après plusieurs spéculations sur qui sera le chef de l’opposition, le Front de résistance nationale (FRN) est monté au créneau pour dire qu’il n’a pas de position précise (….) », souligne le journal.
Pour L’Observateur, « le choix du chef de l’opposition a mis en lumière la vraie nature des relations entre Idrissa Seck et Ousmane Sonko, deux gros calibres de la politique sénégalaise, candidats à la succession de Macky Sall ».
L’As note que « l’opposition durcit son jeu ». « Le consensus se sera que de courte durée. L’accord sur la suppression du parrainage lors des locales n’y fera rien. Les concertations sur le processus électoral vont à coup sûr être mouvementées dans les prochains jours », estime le journal.
Selon la publication, « le FRN garde toujours un œil sur ses revendications, même celles qui sont les plus vieilles et non moins importantes comme la désignation d’une personnalité neutre pour organiser les élections dans le pays ».
Concernant le dialogue toujours, Le Témoin estime que « le cumul » des fonctions de chef de l’Etat et de chef de parti, « principal point de discorde » entre l’opposition et le pouvoir est « un faux débat ».
Pour le journal, « cette exigence d’une partie de la classe politique éclipse les vrais enjeux comme le bulletin unique et une vraie commission électorale indépendante ».
Selon le quotidien Kritik, « la vraie pomme de discorde » a trait à l’organisation des élections. En effet, le Front de résistance nationale (FRN) « récuse » le ministre de l’Intérieur pour l’organisation des élections.
Sud Quotidien, citant des « sources dignes de foi », note que « la quasi-totalité des ministres » a fait sa déclaration de patrimoine en se rapprochant des services de l’Ofnac. Mais, souligne le journal, « au-delà de la déclaration de patrimoine, l’Ofnac semble confronté à une gangrène mondiale : la fuite des capitaux vers les paradis fiscaux ».
Enquête s’intéresse à la célébration du Magal de Touba et souligne que les « avis divergent » sur l’idée d’un « Magal chez soi » préconisée par un groupe de chercheurs.
« Le comité d’organisation par la voix du président de la commission culture et communication a réagi au document de l’équipe du docteur Cheikh Sokhna qui conseille le +Magal chez soi+. Il poursuit ses préparatifs et s’en remet au +ndiguel+ du Khalife. Les habitants de Touba sont, eux, partagés », écrit Enquête.
Maderpost / Aps