Le Front pour la Défense de la démocratie et de la République (FDR) est dans le paysage politique depuis son annonce sur la place publique dimanche 9 février 2025 en vue de faire face à la « dérive autoritaire » du pouvoir en place incarné par le Pastef.
POLITIQUE – Le paysage politique sénégalais reprend du poil de la bête après le Ko debout infligé par le Pastef et la Coalition Diomaye Président, d’abord à la présidentielle de mars 2024, ensuite les législatives anticipées de novembre de la même année.
Ce regroupement constitué de plusieurs figures politiques et de la société civile, entendant faire face à ce qu’il qualifie de « dérive autoritaire » du pouvoir en place, incarné par le parti Pastef, dénonce une série de décisions qu’il considère comme des atteintes aux principes démocratiques fondamentaux du pays.
Parmi les griefs avancés, le Front cite notamment : l’arrestation et l’emprisonnement de plusieurs journalistes et opposants politiques pour leurs opinions.
La confiscation du poste de vice-président de l’Assemblée nationale, qui, selon eux, devait revenir à l’opposition.
La révocation du maire de Dakar, Barthélémy Dias, une décision jugée arbitraire.
La levée de l’immunité d’un député sans présentation d’un dossier d’accusation clair.
Le Front considère ces décisions comme des preuves d’un « dérèglement de la justice » et d’un affaiblissement du principe de neutralité de l’État.
Le FDR accuse également le gouvernement d’orchestrer une manœuvre pour affaiblir l’opposition en excluant les partis adverses des discussions sur la révision des listes électorales.
Il souligne que, pour la première fois dans l’histoire politique du pays, une révision ordinaire des listes électorales est lancée sans consultation avec l’opposition.
Face à ce qu’il considère comme une tentative d’« étouffement du pluralisme politique », le FDR entend rassembler toutes les forces vives du pays pour organiser la résistance.
Ses revendications principales incluent : la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers politiques.
La fin des persécutions contre les opposants, les journalistes et toutes les voix dissidentes.
Le respect des droits constitutionnels, notamment la liberté d’expression et de manifestation pacifique.
Dans les semaines à venir, le FDR prévoit de lancer des actions concrètes pour défendre ces principes et peser dans le débat public.
Cette initiative marque ainsi le début d’une opposition structurée et offensive face au pouvoir de Pastef, qu’il accuse de « tâtonnements, de populisme et de promesses sans lendemain ».
Maderpost / Rts.sn