Un migrant est mort et 22 autres personnes sont portées disparues après le naufrage de leur embarcation en mer Méditerranée au large de l’île italienne de Lampedusa, a indiqué samedi la marine tunisienne.
MIGRATION – Un mort et 22 disparus. Voici le lourd bilan communiqué par la marine tunisienne après le naufrage, samedi 13 février, d’une embarcation au large de l’île italienne de Lampedusa.
Dans un communiqué, la marine a précisé avoir secouru 25 migrants lors des opérations de secours, qui se sont déroulées à une centaine de kilomètres de Lampedusa. Mais le mauvais temps a interrompu les recherches.
Les migrants secourus, dont six femmes de différentes nationalités africaines, ont été ramenés en Tunisie.
Cités par le communiqué, les survivants ont affirmé que leur bateau avait pris la mer dans la nuit de vendredi à samedi dans la région portuaire de Sidi Mansour, dans la province de Sfax (centre-est de la Tunisie). Quarante-huit personnes se trouvaient à bord. Vingt-deux manquent aujourd’hui l’appel et un corps a été repêché.
Malgré la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus, les départs depuis les pays du Maghreb vers l’Europe se poursuivent. La Tunisie n’est qu’à quelques centaines de kilomètres de l’Europe continentale. L’année écoulée a été marquée par une recrudescence d’embarcations en Méditerranée centrale, route migratoire la plus meurtrière du monde pour les candidats à l’exil vers l’Europe.
D’après les données les plus récentes de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), sur les 1 224 morts recensés en Méditerranée en 2020, 848 ont péri sur la route de la Méditerranée centrale, 268 sur celle de la Méditerranée occidentale et 108 sur celle de la Méditerranée orientale.
Maderpost / Igfm