Les sociétés de gestion du patrimoine (Senter Sa) et d’exploitation du train express régional (Seter) et l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (Aner) ont signé, hier, une convention tripartite pour la réalisation d’un projet photovoltaïque. Ce programme a pour but d’assurer l’autonomisation en électricité des bâtiments situés dans les emprises du Ter grâce à l’énergie solaire.
TRANSPORT – Pour assurer l’autonomisation en électricité des infrastructures du Train express régional (Ter), les sociétés d’exploitation du train express régional (Seter) et de gestion du patrimoine du Ter (Senter) et l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (Aner) ont décidé de conjuguer leurs efforts en mettant sur pied un projet de construction d’un Champ photovoltaïque curviligne et linéaire (Cpcl). Dans le cadre d’une convention de partenariat tripartite, signée hier, ces entités entendent réduire la dépendance en énergie électrique du Ter. Selon le directeur général de Senter, Cheikh Ibrahima Ndiaye, la dépendance en énergie du Ter est importante et coûteuse. « Chaque année, nous dépensons jusqu’à cinq milliards de FCfa en électricité. C’est la raison pour laquelle nous comptons mettre sur pied ce projet d’installations de photovoltaïques en collaboration avec l’Aner », a-t-il affirmé.
La construction du champ photovoltaïque, permettra, selon M. Ndiaye, de renforcer le modèle économique du Ter tout en renforçant son impact environnemental et social. « Il est judicieux de rappeler qu’au 31 janvier 2025, le Ter aura contribué à l’économie de 180 000 tonnes de CO2 correspondant au rôle que pourrait jouer plusieurs centaines d’hectares de forêt en termes d’absorption de CO2 », a-t-il fait savoir.
Avec ce projet, la Senter Sa, « premier consommateur d’électricité » au Sénégal, prévoit « de rendre efficiente l’utilisation des espaces disponibles le long des infrastructures de transport et de produire jusqu’à 1 GWc d’énergie solaire en associant des milliers de modules solaires à des sous-stations d’une capacité de 20 à 25 MWc ». Diouma Kobar, directeur général de l’Aner, assure que « les coûts d’exploitation du Ter et son impact carbone vont être considérablement réduits ».
Maderpost / LeSoleil