Les quotidiens de ce lundi 24 juillet 2023, parvenus à la rédaction de Maderpost, ont largement mis en exergue les précisions du ministre des finances et du budget, Mamadou Moustapha Ba dans l’affaire Etat du Sénégal- Bibo Bourgi et le candidat à la Candidature de l’APR (Alliance pour la République) à la présidentielle 2024.
REVUE DE PRESSE – Bibo Bourgi, devant la Cour de Répression de l’enrichissement Illicite (Crei), a été condamné au paiement d’une amende 138 milliards Cfa, décision dont l’exécution entreprise a permis la saisie de plusieurs biens du susnommé au Sénégal. Par contre, la cour de cassation française a condamné l’Etat du Sénégal à verser à peu près de 170 milliards de francs Cfa à l’homme d’affaires Bibo Bourgi dont les biens avaient été saisis. Cependant, « l’Etat refuse de perfuser Ibrahim Aboukhalil dit Bibo », souligne WalfQuotidien.
Dans un communiqué, le ministre des finances et du budget, Mamadou Moustapha Ba précise que « le gouvernement n’est pas disposé à payer 170 milliards de francs Cfa » à Bibo Bougi conformément à la décision rendue par la justice française. « Le Sénégal est un Etat souverain, bénéficiant d’une immunité d’exécution rendant impossible toute mesure d’exécution forcée sur ses biens », dit-il.
Dans la même veine, le Soleil, Libération, relatent les « éclairages » de Mamadou Moustapha Ba, Ministre des finances et du Budget, « l’Etat n’a pas été condamné à un quelconque paiement au profit de Bibo Bourgi ». Selon l’Observateur, la Crei avait été présentée comme l’arsenal idéal pour traquer les barons du Pds (Parti Démocratique Sénégalais) qui avaient pillé les derniers publics. Mais l’arme deviendra un fardeau pour le régime du président Macky Sall. Sur ce, « les avocats de l’Etat attendent toujours leurs honoraires », tandis que, « l’actif de la Crei sera transféré au pool judiciaire financier », indique le quotidien du groupe Gfm qui s’interroge, sur un autre théme, le choix du candidat de Benno, « l’angoisse de la Sall d’attente ».
La publication requiert l’avis de plusieurs observateurs, pour l’ancien député libéral, Babacar Gaye, « Macky Sall n’est pas du genre à agir sous la pression ». Pour sa part, le docteur en sciences politique à l’UGB, Alassane Ndao, « il (Macky) le sait et il cherche à minimiser les dégâts. Ce qui fait qu’il a du mal à faire un choix définitif ». Alors que, « le retard noté dans la publication du nom du candidat de Benno ne serait nullement lié à un tâtonnement », renseigne L’Obs.
Toujours sur le candidat à la candidature de l’Apr, « complexités d’une équation à une seule inconnue », titre le Soleil. Le choix d’un candidat de à la présidentielle de 2024 divise les militants du parti au pouvoir. « Il sera difficile, dans ce contexte actuel, de trouver un consensus autour d’un candidat », prédit l’enseignant chercheur en sciences politiques à l’UGb, Moussa Diaw. En outre, Mamadou Sy Albert, analyste politique pense que « les affrontements » survenus entre supporters de certains leaders de l’Apr, révèlent « d’une bataille de positionnement » qu’il ne faudrait pas exagérer.
Invité sur Sud Fm de l’émission Objection, hier, dimanche 23 juillet, « Mamadou Lamine Diallo montre la voie », affiche SudQuotidien. Le député de Tekki et « candidat » à la présidentielle de 2024, est formel sur la limitation du mandat présidentiel à deux : il faut l’inscrire dans le protocole additionnel de la Cedeao. Car, poursuit la parution, il a fait savoir sans ambages, « vous ne pouvez pas avoir d’intégration politique et/ou économique en Afrique de l’Ouest, si vous n’avez pas une convergence constitutionnelle, une convergence institutionnelle ». Qui plus est, il invite à la limitation et à l’encadrement des pouvoirs du président de la République et même à rendre ce dernier « justiciable », rapporte le journal du groupe SudCommunication.
Le centre d’études et de recherches en ingénierie juridique et financière (Cerif), en partenariat avec la Cour des comptes, a publié ce week-end le « Recueil des textes de base régissant les finances publiques au Sénégal ». Plusieurs progrès ont été notés, ce qui fait remarquer Bés bi (le jour) « Thérapie de choc ». Le directeur du Cerif, Pr Abdoul Aziz Kébé déclare qu’« il faut permettre à la cour des comptes de juger directement les ministres ». Prenant part à la publication du recueil des textes relatifs aux finances publiques, Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil estime qu’il faut « adopter les avant-projets sur la déclaration de patrimoine déjà dans le circuit ». En revanche, le Secrétaire général de la cour des comptes, Alioune Niane annonce : « 3 rapports de la cour des comptes sont prêts à être publiés », dit-il.
Sur un autre thème, Libération revient sur un « homme d’affaires » sénégalais, Pdg de deux sociétés basées en Californie à savoir Virtual Advisors Llc et Liquide Inc, A. K. Diallo (44 ans) est entre les mains du Fbi depuis juin 2023, « 1,8 million de dollars volé à des investisseurs ».
En effet, Il faisait croire à ses victimes, dont des sénégalais vivant aux Etats Unis, que leur argent était investi dans des secteurs porteurs. Il risque une « peine maximale de 20 ans de prison », renseigne la parution.
Sport, « Ismaila Sarr va signer à Marseille », après 4 saisons à Watford (Premier League), nous dit Stades. L’international sénégalais va passer sa visite médicale, ce lundi et parapher un contrat de cinq années avec l’OM, selon l’Equipe et The Athletic.
« Arrivé de Villarreal cet été, « Nicolas Jackson s’éclate en préparation avec Chelsea », poursuit le quotidien du sport. L’attaquant sénégalais a marqué un but et délivré trois passes décisives en deux matchs. « Je me sens déjà très bien ici », affirme Jackson.
Maderpost