Une embuscade du groupe État islamique contre un poste de contrôle des forces de sécurité a fait plus de 10 morts et 5 blessés. L’attaque s’est déroulée près de Kirkouk dans le nord du pays. Une région où les jihadistes continuent d’opérer, reclus dans des tunnels, des grottes ou des petits villages de la province.
KIRKOUK – Avec notre correspondante à Bagdad, Lucile Wassermann. Treize morts, 5 blessés parmi les forces de sécurité. Le bilan humain de l’embuscade lancée par le groupe État islamique ce dimanche est lourd et rappelle que les jihadistes sont encore présents et actifs en Irak.
« Aujourd’hui, ce sont surtout des petits groupes, explique Sabah Namaan, porte-parole des forces antiterroristes dans le quartier général à Bagdad. Ils se cachent dans des régions difficiles d’accès, comme des régions montagneuses. »
« Plus les mêmes capacités qu’en 2014 »
Ce porte-parole, installé derrière son bureau, tient tout de même à relativiser : le groupe État islamique n’a plus les mêmes capacités qu’en 2014, à son apogée. Il « ne peut pas aujourd’hui revenir et occuper des pans de territoire, car il manque désormais de logistique, de financements, de combattants. Et puis nos forces de sécurité et nos forces antiterroristes continuent leur mission à son encontre. »
Reste que ces embuscades contre des forces de sécurité déployées aux abords des villes sont encore fréquentes. En particulier lors de périodes électorales, comme c’est le cas aujourd’hui en Irak. Le pays organisera des élections législatives le 10 octobre prochain.
Maderpost / Rfi