Le projet de loi de finances de l’année 2022 constitue, avec d’autres sujets économiques et la politique, le menu proposé par les quotidiens pour leur édition de ce vendredi.
REVUE DE PRESSE – ‘’Priorité sociale’’, écrit EnQuête, qui constate que l’éducation, la santé, l’emploi et l’entrepreneuriat seront les secteurs les plus financés par l’Etat en 2022.
‘’Les dépenses sociales occupent presque 50 % du budget de 2022. Quinze milliards pour le recrutement de 5.000 enseignants contractuels’’, souligne le journal.
‘’Macky Sall gâte les jeunes, les femmes et les agriculteurs’’, constate Le Témoin Quotidien à la suite de l’adoption du projet de loi de finances de l’année 2022.
Mercredi en Conseil des ministres, le gouvernement a adopté ce projet de loi en vertu duquel il a évalué les besoins de l’Etat à 5.150 milliards de francs CFA.
‘’L’Etat casse la tirelire pour les femmes, les jeunes et les agriculteurs’’, titre Libération, annonçant d’‘’importantes dotations financières’’ pour ces trois catégories socioprofessionnelles.
‘’Les programmes sociaux et de développement communautaire restent une priorité’’, écrit Le Soleil, faisant état d’‘’une situation macroéconomique solide, à consolider’’.
Des ‘’ménages [sont] en péril’’ au Sénégal, à cause du ‘’coût de la vie’’, des ‘’salaires indécents’’ et des ‘’pertes d’emplois’’, selon Sud Quotidien.
L’As évoque ‘’la tension sociale’’ de certaines sociétés nationales dont l’Office national des forages ruraux (OFOR) et la SN HLM, la Société nationale des habitations à loyer modéré.
‘’Les travailleurs de l’OFOR sont très remontés contre leur direction générale. Pour cause, une augmentation de salaires de 70 millions de francs CFA pour les directeurs et les conseillers techniques, au moment où les priorités semblent être ailleurs’’ que dans la rémunération des cadres de ladite société, rapporte le journal.
A la SN HLM, le collège des délégués des travailleurs accuse le directeur général de ‘’mauvaise gestion’’. Des délégués syndicaux de la même entreprise accusent les délégués d’être de ‘’mauvaise foi’’, selon L’As.
Les quotidiens se sont également intéressés aux élections municipales et départementales prévues en janvier prochain.
‘’Amadou Ba a entamé hier sa marche pour la conquête de Dakar. Pour ceux qui en doutaient, sa première sortie sur l’avenue Georges-Pompidou, à Sandaga et à Niayes Thioker édifie sur les ambitions’’ de l’ancien ministre des Finances, écrit Le Quotidien.
Amadou Ba fait partie des personnalités sur lesquelles ‘’le président de la République pourrait’’ choisir son ‘’dauphin’’, selon WalfQuotidien.
Les élections municipales et départementales permettront de ‘’faire émerger des prétendants’’ à la succession de Macky Sall, ajoute le même journal, citant également l’ancienne Première ministre Aminata Touré, le ministre des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo, et le ministre des Transports terrestres, Mansour Faye, parmi les ‘’dauphins’’.
S’agissant du financement des prochaines campagnes électorales, le journal Source A s’intéresse au ‘’plan de guerre’’ de la coalition Yewwi Askan Wi, dirigée par Khalifa Sall et Ousmane Sonko. ‘’Chaque parti ou mouvement [est] appelé à contribuer à l’effort, selon ses moyens’’, révèle-t-il.
La comparution de Guy Marius Sagna devant le tribunal des flagrants délités de Dakar est commenté par les quotidiens.
‘’L’activiste Guy Marius Sagna risque deux ans d’emprisonnement dont six mois ferme, si le procureur suit le réquisitoire du parquet’’, lit-on dans L’Observateur.
Sagna est placé en détention depuis lundi et est jugé pour le délit présumé de diffusion de fausses nouvelles. Il lui est reproché d’avoir écrit sur les réseaux sociaux que le ‘’déshonneur’’ était devenu ‘’la nouvelle devise de la Gendarmeries sénégalaise’’.
‘’Le parquet n’a pas été tendre avec Guy Marius Sagna’’, commente Le Quotidien, selon lequel la décision du tribunal des flagrants délits sera rendue jeudi prochain.
‘’Guy Marius Sagna assume tout le contenu de son post’’, constate Le Soleil.
Selon ses avocats, il est arrêté pour des raisons politiques. ‘’Sa présence au prétoire s’explique par le seul fait que le coordonnateur de ‘FRAPP France dégage’ est un candidat déclaré aux prochaines élections locales, selon ses conseils’’, rapporte le même journal.
Maderpost / Aps