Dans une déclaration publique ce vendredi, 2 juillet 2021, le député Ousmane Sonko s’en est, une nouvelle fois, pris au président de la République, Macky Sall, et à son régime. MODIFICATION CODE PENAL – L’opposant est revenu sur le vote, la semaine dernière, de la modification du code pénal. Pour lui, il faut se poser des questions sur la pertinence, pour un pays comme le Sénégal, qui n’a jamais été confronté au terrorisme, d’éprouver subitement le besoin de se doter d’une loi beaucoup plus liberticide que les pays qui sont confrontés, depuis longtemps à ce fléau. À cet égard, Sonko est convaincu qu’il y a des desseins inavoués.« Il n’y a pas de terroriste au Sénégal. Tous ces discours sur le terrorisme au Sénégal sont une propagande mensongère destinée à préparer l’opinion, a-t-il déclaré lors de sa prise de parole publique, ce vendredi. » Puis, il s’est lancé dans une grave accusation : « Je vous le dis ici, ils préparent des attentats terroristes sur le sol sénégalais. Et Macky Sall sera le principal responsable »
Sonko estime que le président Sall est coupable d’accointances suspectes avec l’ex Premier ministre britannique, Tony Blair, et l’ancien président de la France, Nicolas Sarkozy. Le leader de Pastef estime même que ces derniers, devenus les principaux conseillers du chef de l’Etat, ceux à qui il prêterait une oreille plus attentive, seraient d’être derrière les projets de loi portant modification du Code pénal et Code de procédure pénale au Sénégal. Cette nouvelle loi, assure-t-il, ne serait qu’une pâle copie de celle alors proposée par Blair en 2006, pour la Grande-Bretagne. « La loi sénégalaise contre le terrorisme est la copie-conforme du Terrorism-Act de Tony Blair (2006). Seulement Blair n’avait pas osé aller aussi loin que Macky Sall car les Britanniques n’auraient jamais accepté que Blair – dans le fonds – en profite pour requalifier les délits politiques de droit commun d’actes de terrorisme (manifestations, dommages, …) et – dans la forme – propose au vote cette loi sans consulter la population et les partis d’opposition pour leur demander leur avis sur une proposition de loi antiterroriste, dans le but de rechercher un consensus et ensuite attendre plusieurs lectures. » Par ailleurs, dans la gestion des ressources naturelles du Sénégal, Ousmane Sonko accuse des firmes françaises de vouloir faire main basse sur le pétrole et le gaz du pays et de mener, pour arriver à leurs fins, une campagne de division entre communautés religieuses du Sénégal. Autre accusation : le leader de Pastef insinue que des prisonniers de Guantanamo (arrêtés par les Américains pour acte terroriste, Ndlr) sont détenus au Sénégal, parce que le pouvoir en place envisagerait de les recycler pour mener des actions terroristes et ainsi légitimer la loi votée récemment à l’Assemblée… Maderpost / Emedia]]>
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