Le Dialogue national s’est ouvert mercredi peu après 16 heures au palais de la République, à Dakar, en présence d’importantes personnalités politiques, religieuses et coutumières qui ont campé les termes des travaux.
DIALOGUE NATIONAL – Il n’y aura pas de tabou lors du Dialogue national ouvert ce mercredi à lancé entendre le Président Macky Sall, saluant la « tenue de ce que doit être un leader », soutenant de plus que la question du troisième mandat peut être discutée, et d’autres questions même s’il n’est pas d’accord sur l’existence de « détenus politiques » dans les prisons.
Soutenant que le dialogue « fait partie de notre identité », le Président Macky Sall s’est montré serein, tout comme les intervenants, notamment Khalifa Sall et Idrissa Seck.
La rencontre a démarré par les prières des guides catholiques et musulmans, après la présentation du chronogramme par le ministre, porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République, Yoro Dia.
Macky Sall a lancé un appel au dialogue entre les leaders politiques du pays, dans un climat très tendu, marqué par de nombreuses arrestations dans les rangs de l’opposition.
En même temps qu’il a invité l’opposition au dialogue, le chef de l’Etat a nié l’existence de « détenus politiques » au Sénégal.
Plusieurs leaders politiques, dont le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, ont rejeté son appel au dialogue du chef de l’Etat.
D’autres concertations similaires tenues entre 2016 et 2021 n’ont pas abouti à des acquis démocratiques pour le pays, selon M. Sonko.
L’ex-parti au pouvoir, le PDS d’Abdoulaye Wade, et la coalition Taxawu Senegaal, dirigée par Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar, ont accepté de participer à la concertation.
Macky Sall a évoqué la possibilité d’une amnistie des faits pour lesquels certains leaders politiques ont été condamnés à des peines de prison les privant de leurs droits, ceux de voter et de se faire élire notamment.
C’est à ce titre que le PDS et Taxawu Senegaal ont accepté de prendre part au dialogue politique, Karim Wade et Khalifa Sall, leurs leaders, ayant condamnés en 2015 et 2018 à des peines de prison les privant de leurs droits politiques.
Maderpost / Aps