« Macky Sall face à l’histoire », ce livre de Cheikh Yérim Seck qui alimente les débats depuis quelques jours avec ses révélations troublantes sur le régime de Macky Sall, n’épargne pas Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les Patriotes. Dans ce livre, le journaliste livre des secrets qui, sans nul doute, vont surprendre, choquer, désappointer.
PARUTION – Le journaliste, Yérim Seck, expose un fait qui date bien avant l’affaire Sweet Beauty. « A la veille de l’élection présidentielle de février 2019, le ministre de l’Intérieur avait été saisi par des agents de police en patrouille qui lui avaient signifié avoir trouvé, à l’intérieur d’un véhicule garé dans un endroit suspect sur la corniche-ouest de Dakar, Ousmane Sonko et une femme de nationalité gambienne dans une position délicate. Lorsque cette information a été remontée au Palais, compte tenu de la qualité de la personne concernée, instruction a été donnée de laisser les deux personnes libres de leurs mouvements », écrit-il. Yérim poursuit : « lorsque, au cours de la préparation de la campagne électorale, un ministre très agité a proposé que cet épisode de la corniche soit évoqué pour décrédibiliser le candidat de Pastef, Macky Sall l’a stoppé net : « il ne faut pas glisser sur ce terrain. Allez convaincre les militants et appeler à voter pour la victoire. Montrez que notre projet est meilleur que le sien et que nous avons fait un bilan qui mérite qu’on nous refasse confiance ». Ce n’est pas tout. « Quelques années plus tard, lors qu’une affaire de mœurs impliquant prétendument Sonko et une femme résident au Maroc a été rapporté en haut lieu, Macky Sall a réagi : « C’est sa vie privée, ça le regarde ».
Selon le journaliste renseigne que c’est au lendemain du dépôt par Adji Sarr de la plainte pour viol contre le leader de Pastef que Macky Sall l’a appris sur le filet de renseignement. « Il a d’ailleurs, pour compléter ses informations sur l’affaire, consulté des connaisseurs de la vie mondaine à Dakar commeYakham Mbaye et Mame Mbaye Niang. Puis naturellement, il a suivi ce dossier sensible compte tenu du pedigree de la personne mise en cause », renseigne Yérim Seck.
Maderpost / Mamadou Ba