Le football s’effondre. La Céleste s’assombrit. Le piquet de corner est en berne. Le ballon roi est endeuillé, orphelin de son Didacus. De son Jacob supplantant le pré vert sans labeur. Tant son touché une caresse, sa vista une promenade et sa gestuelle une constellation, ont éclaboussé le talent de la prunelle. HOMMAGE – Le hard man qui nous a fait prendre peur pour Armando, tant ses rétro passes post carrière étaient nourries de coke, d’eau de feu et sédatifs, ne pouvait que nous prendre à revers. A coups de feintes et contrepieds, pour nous sortir un ultime dribble et nous confirmer, que 2020 est à jamais le match du siècle. CHRONIK CHARLE 27-11 M Diego Armando Maradona est mort. Entre les mains de Dieu désormais ! Le Céleste, qui le reconnaîtra, comme celui qui a donné de lui, pour que vibrent de bonheur fidèles de la religion football. Mais aussi, parce que le gamin d’Argentinos Juniors intégré à 10 jours de son seizième anniversaire, a transformé sa vie et celles des siens en amortissant de sa patte gauche la pauvreté. Parce qu’à 16 ans, le plus jeune joueur de l’histoire du championnat argentin a couru droit vers sa madré, pour lui annoncer qu’il labourerait désormais la pelouse pour des milliers de pesos. Fini la misère Mama. Sèche tes larmes. Place au respect social. Et bienvenue la gloire, Maradona va t’en donner plein la vue, même s’il ne sort pas vainqueur de son premier match contre Talleres de Cordoba. Mais Juan Carlos Montes, entraîneur et père spirituel de gagné, sait qu’il tient un prodige. Un diamant brut, qu’il lui faut débruter, tailler, afin qu’il scintille sur le terrain et n’éclate point en mille pièces pour ne pas ternir en dehors de la pelouse où l’attendent ses démons. Mais bon, quand on s’appelle Maradona, on ne peut que flirter avec l’improbable. Car chez Armando rien n’est prévisible. Avec Diego, tout s’invente, tout s’imbrique, tout s’harmonise, tout se concrétise. Les yeux de la planète foot en ont ri de bonheur, s’ils n’en ont pleuré d’amertume ou de joie. Ou de sentiments contradictoires, toujours entretenus, mais jamais balbutiés, en dépit de toutes repentances. La conclusion certaine est unique. Unilatérale. Pibe de Oro est au foot ce que son illustre aîné Pelé est, l’Alpha et l’Oméga du cuir. Le dépositaire du jeu. Le maître du terrain et du temps. Le football n’était plus le même sans lui, il ne sera plus jamais sans son ADN, sans son souvenir. Celui de l’ombre et de la lumière, de la grâce et de la malice, du génie et de la déroute. De Maradona et en majuscule. Gracias Diego pour tout ce que tu as donné au foot. Tu nous as régalés, vete en paz ahora et que Dieu te pardonne tes fautes. Vaya Con Dios. Jummah Mubarak et bon week-end à tous ! Charles FAYE]]>
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Un commentaire
Vous oubliez la fidélité à sa classe, celle des pauvres, des travailleurs, son refus des inégalités , de l’exploitation dt ne font pas preuve les footballeurs d’Afrique ou d’europe juste bons à répéter les phrases de leur “coach”. MARADONA était courageux sur le terrain et en dehors soutenant le CHE, Fidel CASTRO et CUBA, CHAVEZ. Ce n’était pas un égoistes ni un pantin du foot. Comme pour Neruda au CHILI crions ensemble MARADONA PRESENTE