Alors que les premières doses de vaccin contre la covid sont attendues au Sénégal en mars 2021 d’après les révélations du Directeur de la prévention du ministère de la santé, Mamadou N’diaye, Mballo Dia Thiam étale déjà ses craintes.
CORONAVIRUS – Selon nos confrères du quotidien l’Observateur, le secrétaire général du syndicat unique des travailleurs de la santé (Sutsas) ne serait pas rassuré quant au déroulement normal de la campagne du fait de la méfiance des populations. « D’une façon générale, les vaccins ne sont pas toléré à la première intention parce qu’il y a beaucoup de suspicion autour. Des suspicions qui se justifient par endroit parce que c’est comme si on nous imposait une thérapie. Pour les vaccins qu’on a proposé, de prime abord, il y a eu une réticence. Chacun interprète à sa manière » avertit-il.
La rapidité et l’empressement des autorités à recourir au vaccin risquent d’empiéter sur les résultats escomptés. Pour lui, il faudra y aller surement, sans précipitations : « si dans la pratique, pour trouver un vaccin, il faut plusieurs années de recherches et plusieurs années d’expérimentation pour le mettre sur le marché, nous trouvons qu’il y a un certain empressement qui peut se justifier par le nombre de décès et de cas enregistrés ». Il appelle ainsi les autorités sanitaires à se poser un certain de question avant de commencer à utiliser le vaccin : « est-ce que ceux qui ont créé le vaccin ont commencé à se vacciner ? Quelles ont été les premières réactions ? ». Des questions qui, à son avis, sont d’une importance capitale car elles permettront d’apporter plus de clarté et ainsi leur éviter de ne pas être considérés « comme des cobayes » lâche-t-il.
Maderpost / Mamadou Ba