Dakar va recevoir la première édition du Festival panafricain des séries dénommée « Dakar séries », du 3 au 6 mai prochain, ont annoncé les organisateurs lors d’un point de presse à la mairie d’Ouagadougou.
FESTIVAL – Selon l’acteur burkinabé Issaka Sawadogo par ailleurs président de ce festival, cette manifestation cent pourcent dédiée à la série sur le continent africain prévoit plusieurs d’activités pendant les quatre jours de l’évènement.
« Ce festival sera la petite sœur du Fespaco, mais en séries. Ce sera une plateforme pour pérenniser et accompagner les séries, la créativité artistique et la mise en réseau et une plateforme qui mettra en connexion les producteurs réalisateurs, scénaristes, acteurs et techniciens », a-t-il expliqué.
Il a relevé que ‘’Dakar séries’’ sera un tremplin pour l’industrialisation de l’audiovisuelle en Afrique. Il est prévu au programme des projections des séries africaines et internationales avec des avant-premières, mais aussi des master class, des sessions de pitch, etc.
L’acteur burkinabé estime que le temps n’est plus à s’asseoir pour parler ou à faire des conférences, mais d’aller vers l’action pratique.
Le festival panafricain des séries sera annuel, selon ses organisateurs qui ont décidé d’une édition à une autre de faire des masters class, des formations et des ateliers d’écriture itinérants un peu partout sur le continent tels qu’au Cameroun, Côte d’Ivoire, Togo, Bénin, Maroc, Afrique du Sud, etc.
« Après cette itinérance, on revient à Dakar pour faire la somme de tout cela durant la deuxième édition de +Dakar Séries+ pour entrer de plein pied dans l’industrialisation et le développement des séries », ajoute l’acteur.
Issaka Sawadogo justifie le choix de Dakar par l’écosystème favorable qui y règne. Il fait référence à l’école Koutrajmé du franco-malien Ladj Ly qui forme des techniciens, comédiens, des scénaristes, le up court métrage de Cinékap, du producteur Oumar Sall et le centre Yennenga d’Alain Gomis pour la postproduction,
Sawadogo ajoute que beaucoup de séries sont développées et produites à Dakar. « Et il y a de nombreuses possibilités dans la capitale sénégalaise », a-t-il dit.
Le festival panafricain des séries de Dakar est, selon lui, soutenu par le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel du Sénégal (FOPICA), le ministère de la Culture et du patrimoine historique du Sénégal, la chaine cryptée française Canal + et l’Organisation internationale de la Francophonie.
Selon le responsable de projets de coopération, chargé de l’audiovisuel et de la promotion de l’image à l’Oif, Pierre Barrot, un concours intitulé « Liberté séries » a été lancé depuis le 1er février dernier, ajoutant qu’à l’issu de ce concours qui prend fin vendredi prochain, six projets de séries seront choisis par un jury dans lequel on note la scénariste Marguerite Abouet, Gauz, le réalisateur congolais Dieudo Hamadi et Aïda Mady Diallo.
« Les 6 auteurs présélectionnés pourront participer à une résidence d’écriture à Dakar lors du festival et le lauréat du +Grand Prix Liberté Série+ recevra un prix doté de 5000 euros (environ 3 millions 279 mille Francs CFA) ».
Maderpost / Aps