Initialement prévu au Cices, pour hier mercredi 03 janvier 2024, les séances de remédiation des étudiants de la Faculté des Lettres de l’UCAD, n’ont pas encore démarré, a constaté Maderpost.
ENSEIGNEMENRT SUPERIEUR – En effet, le directeur du CICES demande à ce que l’administration de l’UCAD donne en retour de quoi assurer les charges locatives des étudiants.
Joint par nos confrères d’Iradio, le directeur général du CICES, Saliou Keïta attend le responsable de l’UCAD pour pouvoir ouvrir la porte aux étudiants.
« Le Centre International de commerce extérieur du Sénégal (CICES) a été choisi comme d’autres lieux tels que l’institut Islamique, le lycée Delafosse etc.… mais c’est différent. Parce que, le CICES est une institution de l’État certes, mais nous sommes une structure événementielle.
Nous avons nos salles, nous avons nos pavillons, nous avons de l’espace que nous mettons en location. Parce que l’État ne nous donne que 20% de notre budget. Les charges, les salaires sont payés à partir des recettes d’exploitation. Si nous acceptons de recevoir les étudiants, ça ne devrait pas être gratuit. Sinon à la fin du mois, j’aurais des problèmes pour payer les salaires. On veut régler un problème, mais il ne faut pas créer un autre problème », a-t-il averti.
Cependant, Saliou Keïta espère que les responsables de l’UCAD y prêteront oreille attentive en vue d’une réponse à cette situation.
Maderpost / SGS / (Stagiaire)