Les fidèles mourides, qui réagissent avec la tenue du Comité départemental de développement (CDD) consacré au Magal de Touba, soutiennent que personne ne peut faire reporter l’événement religieux, qui est une date importante dans leur calendrier, mais ils sont prêts à respecter scrupuleusement les recommandations pour se prémunir. Leurs réactions sont recueillies par le correspondant d’Emedia à Touba.
RELIGION – S.D. est un commerçant établi dans la cité religieuse de Touba. Pour lui, il n’y a pas de crainte à nourrir malgré la propagation de la pandémie du coronavirus au Sénégal. À son avis, les consignes seront scrupuleusement respectées avec l’instruction donnée par le Khalife général, Serigne Mountakha Mbacké.
“Le 18 Safar est un jour de prières et de recueillements pour que la pandémie disparaisse à jamais. Nous devons suivre les instructions du Khalife des mourides, qui n’a ménagé aucun effort pour que la situation s’améliore. Donc, nous ne devons pas avoir des craintes ou penser que ce grand jour pourrait être reporté ou pas”, précise-t-il.
Âgé d’une trentaine d’années, recueil de Khassaïdes en mains, Khadim ne dit pas le contraire. Mais à la différence du premier, il insiste sur le respect des gestes barrières édictés par les autorités sanitaires.
“Nous sommes de fidèles mourides et devons suivre les consignes du Khalife à la lettre. Nous l’avons tous entendu dire que nous devons respecter les mesures préventives. Et nous avons l’obligation de le faire. Serigne Touba a tout planifié et il a toujours aidé ses disciples. Donc, nous ne devons pas avoir peur”.
À Touba, la population prépare activement l’événement prévu au mois d’octobre prochain. Le Magal commémore le départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké.
Maderpost / Emedia