La course vers la présidentielle de 2024 s’intensifie. Les déclarations de candidature foisonnent. Après l’annonce du candidat de Benno Bokk Yaakaar, c’est Thierno Alassane Sall qui officialise sa candidature.
PRESIDENTIELLE 2024 – Le leader de République des Valeurs / Réewum Ngor a rendu publique sa décision, hier à travers plusieurs canaux de communication.
Maderpost reprend l’intégralité de la déclaration de Thierno Alassane Sall.
“Mes chers compatriotes,
Je vais vous parler d’une grande nation, le Sénégal.
Une nation avec de grandes figures qui, par leur vision et leurs actions, ont imprimé à la marche du pays une orientation reconnue par l’histoire.
Je suis héritier de cette histoire et fils de cette terre à qui je dois ce que je suis.
Des caïlcédrats de Thiès aux rizières de Bambali, des trésors enfouis dans la terre de Kédougou à la foi vibrante du Fouta, de la fierté du Djolof au charme du Kabada, de Guédiawaye à Bakel, chaque coin du pays résonne en moi comme des opportunités, des défis et des souffrances vécues avec mes compatriotes.
C’est de tous ces terroirs que je tiens mon engagement, ma loyauté et ma dévotion à l’endroit de la patrie et de la République.
Il y a seize ans, en 2007, j’ai été contraint à l’exil aux Comores par le régime d’alors pour m’être opposé au démantèlement de l’Asecna.
C’était mon devoir envers le Sénégal et l’Afrique.
En tant que Directeur général de l’ARTP, en 2012, j’ai fait diviser mon salaire par plus de 3, pour matérialiser un engagement de campagne d’une gestion sobre et vertueuse.
En 2017, ma démission du poste de ministre de l’Énergie a été motivée par le refus de signer des contrats d’hydrocarbures préjudiciables aux intérêts du Sénégal.
Ces faits, parmi d’autres, attestent de ma loyauté envers mon pays.
Jamais je n’ai failli à mon devoir de servir mes concitoyens, en luttant contre la corruption et le détournement de deniers publics.
Mes chers compatriotes,
Aux quatre coins du Sénégal, j’ai croisé des femmes et des hommes pour qui, trouver un repas par jour, est un défi de chaque instant.
J’ai rencontré des compatriotes pour qui se soigner, mettre les enfants à l’école, sont des défis le long de l’existence.
La jeunesse, désenchantée, lutte pour réaliser ses aspirations sur son propre sol ou brave la mort pour chercher ailleurs un avenir meilleur.
Les services publics, tels que les hôpitaux et les écoles sont déficients,
sous le regard impuissant des professionnels de première ligne.
Les paysans restent emprisonnés dans la misère, tandis que les travailleurs peinent à subvenir aux besoins de leurs familles.
Dans le même temps, une petite clique de politiciens milliardaires émergent des décombres de notre économie.
Le fossé entre la souffrance du plus grand nombre et l’arrogante richesse d’une élite politique s’agrandit.
Les événements tragiques qui ont ponctué ces deux dernières années montrent comment cette injuste répartition des richesses et des sacrifices est une menace pour la stabilité.
Mes chers compatriotes,
Le moment est arrivé pour notre nation de redécouvrir sa voie, celle de l’espoir, de la justice, de la connaissance, de l’égalité, de sa propre réalisation.
Le temps est venu de réinventer nos façons de vivre, face à l’urgence climatique.
Notre agriculture devrait être repensée
pour permettre aux acteurs de cultiver tout au long de l’année et s’offrir une vie meilleure.
Les femmes doivent vivre dignement et voir leurs enfants réussir, auprès d’elles, sur leur propre terre.
Il est temps que le Sénégal devienne l’usine de l’Afrique de l’Ouest, en entrant de plain-pied dans l’ère du numérique pour révolutionner nos façons de produire, de nous soigner, de commercer.
Le Sénégal sera un modèle des bouleversements féconds que la Révolution numérique peut créer en Afrique et ailleurs.
Nous ferons du Sénégal l’Académie de l’Afrique de l’Ouest.
Nous ferons du Sénégal la clinique où l’Afrique de l’Ouest viendra se soigner.
Pour cela, il faudra repenser notre modèle d’éducation nationale, à travers des écoles et daaras modernes qui préparent nos jeunes à une vie de compétition mondiale, sans renier nos valeurs.
La corruption et la mauvaise gouvernance doivent être éradiquées. Sans cela aucun développement n’est possible. Ce sera, là, notre priorité.
Mes chers compatriotes,
Il est venu le temps pour le Sénégal de réaffirmer sa grandeur.
Il est venu le temps de construire une République des Valeurs.
Le moment est venu de libérer le potentiel de la Sénégalaise et du Sénégalais
C’est pour tout cela, pour le Sénégal que j’aime profondément et que je souhaite réenchanter, que je suis candidat à l’élection présidentielle de 2024.
Thierno Alassane Sall,
Honorable député et président du parti LA RÉPUBLIQUE DES VALEURS/ RV Réewum Ngor”
Maderpost