SANTE -Les collectivités territoriales constituent un ‘’levier indispensable à la performance du système de santé’’ puisque constituant en définitive, les acteurs clefs sur lesquels l’Etat compte pour la réalisation de la couverture sanitaire universelle, a-t-il laissé entendre.
Il intervenait après avoir concrétisé mardi un partenariat avec les collectivités territoriales par la signature d’une convention de partenariat avec l’Union des Associations des élus locaux.
Pour Abdoulaye Diouf Sarr, “parvenir à davantage de performances du système sanitaire passe par l’implication des collectivités territoriales et inéluctablement par une bonne gouvernance’’.
‘’C’est pour moi à la fois une question de justice sociale et d’efficacité dans la mise en œuvre de la politique de santé et d’action sociale’’, a-t-il fait valoir.
Il a rappelé que dans la perspective d’une gestion efficiente des compétences transférées dans le domaine de la santé et de l’action sociale, dans le contexte de l’Acte 3 de la décentralisation et dans le cadre de la réforme des finances publiques de l’UEMOA, le ministère de la Santé avait organisé une rencontre en 2016 en vue de renforcer le partenariat avec les élus locaux.
Cette rencontre stratégique, qui visait l’amélioration de la mise en œuvre de la politique du ministère de la Santé et de l’Action sociale dans le contexte de l’acte 3, a permis d’identifier des opportunités de collaboration entre le MSAS et les élus locaux.
L’une des recommandations phares était la signature d’une convention cadre entre l’UAEL et le MSAS.
Ainsi la convention-cadre vise essentiellement la synergie et la coordination des interventions (planification, financement, exécution et suivi-évaluation), pour rendre plus efficaces et visibles les actions entreprises par les différents acteurs sur le terrain au profit des populations, a dit le président de l’UAEL, Adama Diouf.
Les deux parties conviennent de ‘’porter solidairement leurs efforts, chacune en ce qui la concerne et dans une parfaite synergie, sur tous les aspects du secteur de la santé et de l’action sociale’’, a-t-il souligné, reprenant les termes de la convention.
L’accent sera mis sur le renforcement de capacité des élus, du personnel des collectivités territoriales et des autres acteurs locaux impliqués dans la mise en œuvre de la politique de santé et de l’action sociale.
Il s’agit aussi de conduire conjointement le plaidoyer en faveur de la santé des populations en général et celle de la mère et l’enfant en particulier.