L’anticipé de philosophie est supprimé. Une réforme inédite qui a fini d’installer la psychose chez certains candidats. Mais la réforme est compréhensible, selon le professeur de philosophie, Badara Ndiaye qui appelle ses collègues à rassurer leurs élèves. « À écouter certains commentaires de nos élèves, parfois on a l’impression que certains ont peur. Je pense qu’il fallait s’y attendre. En réalité, toute nouveauté est redoutable. Mais, il nous appartient à nous enseignants de les préparer en conséquence d’un point de vue psychologique », a-t-il déclaré. Pour lui, cette décision est une bonne occasion pour les professeurs de disposer de beaucoup plus de temps pour terminer leur programme.
« L’anticipé n’a pas plus sa raison d’être »
EDUCATION NATIONALE – L’épreuve de philosophie se tenait à un mois du Baccalauréat. Cela du fait du déficit de professeurs. Ce qui n’est plus le cas, selon le Directeur de la Communication du ministère de l’Education nationale, Mouhamadou Moustapha Diagne. « Ce qu’il faut comprendre à travers cette réforme, c’est que l’anticipation du Bac se faisait à cause de déficit de professeurs en philosophie. Il n’y avait pas assez de profs pour organiser et encadrer l’épreuve du baccalauréat. Maintenant qu’il y a suffisamment de profs, l’anticipé du bac n’a plus sa raison d’être », explique Diagne.
Selon lui, cette nouvelle réforme dans l’enseignement « n’altère en rien la fiabilité du bac, encore que, c’est un avantage pour les élèves qui auront plus de temps pour réviser et appréhender l’ensemble des problématiques liées à cette discipline ».
Maderpost / Emedia