Six tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation d’une valeur de 5 millions de francs saisis dans le cadre d’opérations menées par la sous brigade d’hygiène de Mbour (ouest) ont été incinérées ce mercredi, a constaté l’APS.
CONSOMMATION – Il s’agit notamment de denrées alimentaires périmées, toxiques ou prohibés, certaines hébergeant des micro-organismes pathogènes, a expliqué l’adjudant Oumar Diallo, commandant de la brigade départementale de Mbour, en marge de ‘l’opération d’incinération.
« Depuis le début de l’année, nous avons eu à saisir une importante quantité de produits prohibés au niveau des établissements recevant du public. La consommation de ces produits peut conduire à une toxi-infection alimentaire collective », a signalé l’adjudant Diaho.
Au niveau de l’Administration de l’hygiène évolue en termes de district. Ainsi, le département de Mbour compte quatre districts, notamment Popenguine, à Joal-Fadiouth, à Sindia, à Thiadiaye et à Mbour, a-t-il précisé.
Le district de Mbour compte sept communes, à savoir Nguékokh, une partie de la commune de Sindia, Ngaparou, Somone, Saly-Portudal, Malicounda et Mbour avec des agents qui assurent la police d’hygiène.
« Notre mission première, c’est de garantir la sécurité sanitaire des populations. Et pour être plus proches de celles-ci, nous faisons, de temps en temps, des émissions au niveau de certaines radios locales pour la sensibilisation sur les mesures d’hygiènes à prendre », a souligné Diaho.
Ces émissions abordent des thèmes comme la sécurité sanitaire, allant de l’utilisation de denrées alimentaires à la salubrité publique.
Face à la recrudescence de nouveaux cas de coronavirus dans le département de Mbour, le responsable de la brigade d’hygiène révèle avoir mis sur pied un plan de riposte consistant à faire le tour des différents établissements recevant du public et les lieux publics.
A travers ces visites de sensibilisation, les agents d’hygiène insistent surtout sur le port de masque et le respect des mesures barrières, notamment le lavage systématique des mains dans les lieux publics, les gares routières, les marchés, entre autres.
« Nous accentuons également la sensibilisation au niveau des domiciles, parce que nous sommes conscients qu’il vaut mieux prévenir que guérir. Il ne serait pas souhaitable qu’on ait une seconde vague. Donc, il faut booster les activités de sensibilisation et de descendre dans les lieux publics », a indiqué l’adjudant Oumar Diaho.
Maderpost / APS