C’est le deuxième cas seulement dans l’histoire : celui qu’on appelle désormais “le patient de Londres” a vaincu le Sida, ont annoncé ce mardi 10 mars ses médecins. Une avancée sur le front médical du combat contre la maladie, mais ce cas ne sera pas malheureusement que difficilement généralisable.
SANTE – On connaissait le “patient de Berlin”, la première personne considérée comme guérie du VIH en 2011. Presque dix ans plus tard, voici donc le “patient de Londres” qui devient le deuxième cas recensé de rémission.
L’histoire est similaire de leur guérison est similaire. En plus du VIH, les deux hommes souffraient d’un cancer du sang, un cancer pour lequel ils ont reçu une greffe de moelle osseuse, ainsi que des cellules souches. Celles-ci sont génétiquement modifiées pour empêcher le VIH de s’implanter dans leur organisme.
Cette stratégie avait été couronnée de succès pour le “patient de Berlin” et le scénario s’est donc répété pour le “patient de Londres” qui n’a montré aucun signe d’activité du virus depuis un an et demi. Il est donc considéré en rémission.
Adam Castillejo, c’est le nom du patient de Londres, s’est fait connaître ce mardi, car il veut “être un ambassadeur d’espoir”. Cela dit, son cas n’est malheureusement pas transposable, car la plupart des malades, car la procédure utilisée est lourde et risquée avec un taux de mortalité de 10%.
Pour les 40 millions de malades du VIH dans le monde, la seule solution reste donc la trithérapie. Un traitement très efficace, mais dont seulement deux tiers des malades bénéficient aujourd’hui.
Maderpost / RFI