Serigne Mboup, l’ex candidat à la présidentielle et Président du Groupe Ccbm est victime de vol dont le préjudice se chiffre à 20 millions de francs Cfa.
VOL – Le président du groupe CCBM, Serigne Mboup, s’est fait voler des télévisions d’une valeur de 20 millions de FCfa. Selon L’Observateur, D. Diouf, le livreur qui serait l’auteur du vol, a comparu hier devant la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar pour vol commis la nuit au préjudice de son employeur. Il entraine dans sa chute A. Faye à qui il a vendu la marchandise volée.
Selon les déclarations de la partie civile, le prévenu s’est présenté à 22h à l’entrepôt, profitant de l’absence du responsable Modou Faye, pour y soustraire 13 télévisions. Des articles qu’il a cédés à 3 millions de FCfa. Il ressort des accusations que Daouda n’est pas à son coup d’essai. Le livreur qui tire le diable par la queue, s’est trouvé un moyen pour se faire une santé financière. Il subtilisait des marchandises à l’insu de son patron.
Le jour des faits, comme à son habitude, Modou avait changé la disposition des cadenas. Le lendemain, le responsable se rend compte que les cadenas ont été endommagés. Il va demander au vigile qui lui révèle que le prévenu était passé et a emmené des marchandises. Il ressort de l’enquête que le prévenu a vendu la marchandise au nommé A. Faye. Le gardien confie au responsable que le sieur Faye s’est présenté un jour vers 20H pour récupérer les télévisions.
Interpelés respectivement pour vol et recel depuis le 13 mai dernier, D. Diouf et A. Faye ont fait face, hier, au Juge du Tribunal des flagrants délits de Dakar. À la barre, D. Diouf reconnaît les faits, mais conteste le montant avancé par la partie civile. Sans élucider comment il est entré dans l’entrepôt, il évalue le préjudice à 3 millions de FCfa. Un montant que A. Faye lui a remis pour les 13 articles.
Pour sa part, le receleur soutient qu’il ne savait pas que la marchandise provenait d’un vol. Le prévenu lui avait remis une facture contresignée. Contre toute attente, le commerçant s’engage à rembourser la partie civile qui réclame 20 millions de FCfa. Jugeant les faits constants, le procureur de la République requiert 2 ans ferme contre D. Diouf et 2 ans, dont 6 mois ferme, contre A. Faye.
L’avocat de A. Faye plaide pour la relaxe au bénéfice du doute. Assurant sa défense, D. Diouf sollicite la clémence du Tribunal. Il justifie son acte par le fait qu’il était confronté à des problèmes financiers. L’affaire, mise en délibéré, sera vidée le 5 juin prochain.
Maderpost / Igfm