Ils sont visibles de loin sur les routes en pavés construites par Promovilles. Leurs œuvres sont également visibles et très bien appréciées des populations riveraines de ces axes routiers. Ils sont précisément cent agents recrutés dans le cadre du Fonds d’entretien routier autonome (FERA).
FERA – Désensabler les artères en pavés, telle est la tâche à laquelle s’adonnent quotidiennement ces agents. Seulement, il leur arrive de rester trois mois sans salaire. Ndeye Ami Diatta de souligner que « c’est en tant que mères de famille, ayant des charges, que nous nous sommes engagées à travailler pour gagner notre pain. C’est pour cela que nous demandons la régularisation du paiement de nos émoluments ».
Mariama Danso d’emboucher la même trompette de complainte : « Nous avons un équipement neuf, du matériel neuf. Le seul problème qui nous tient à cœur est le cumul des arriérés de salaires. Cela ne nous arrange vraiment pas. Encore que, au moment de payer ces arriérés, ils le font par compte-gouttes ».
Néanmoins, FERA Sédhiou demeure une entreprise qui fait rêver. De 45 agents de nettoiement en 2018, explique le superviseur Aly Sané, FERA Sédhiou convole aujourd’hui avec cent agents permanents. De huit heures à 14 heures, ils se donnent comme objectif de faire de la capitale du Pakao, la ville la plus propre du Sénégal d’ici à 2023, année de la fin du premier contrat.
Il a, cependant, expliqué que l’hivernage leur pose beaucoup d’ennuis car les eaux de ruissellement drainent beaucoup de sable vu la position géographique de la ville qui se trouve sur une pente raide. Mais, souligne-t-il, la détermination des membres de l’équipe fait que, malgré tout, ces amas de sable n’arrivent pas à freiner leurs ardeurs puisque le devoir de rendre la ville propre prend le dessus sur toutes ces contraintes.
Maderpost / Seneweb