C’est hier, tard dans la soirée, que le dossier opposant le journaliste Pape Alé Niang et Mody Niang à l’ancien directeur général du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), Cheikh Oumar Hann a été appelé à la barre du tribunal correctionnel de Dakar.
JUSTICE – Selon «Les Echos», Pape Alé Niang et Mody Niang ont assumé les faits. Là où, le plaignant a réclamé la rondelette somme de 10 milliards de FCFA à titre de dommages et intérêts. L’ancien DG du Coud devenu ministre de l’Enseignement supérieur a été défendu par «les ténors du barreau qui se sont défoulés» sur les prévenus.
Pape Alé Niang a déclaré face au juge n’avoir repris dans son livre intitulé «Scandale au cœur de la République : le dossier du Coud» que le rapport de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) dirigé à l’époque par Nafy Ngom Keïta. Ce qui lui a fait dire que «si diffamation, il y a, c’est le rapport qui est diffamatoire».
Pour sa part, Mody Niang dira : «Je prends sur ma responsabilité de dire qu’il y a malversations sur la gestion au niveau du Coud».
La source de se demander si «L’Etat n’aurait-il pas lâcher Cheikh Oumar Hann». Ce, dans la mesure où, le parquet n’a rien requis contre Pape Alé Niang. En effet, le Substitut du procureur s’en est rapporté à la sagesse du tribunal.
Pour sa part, Nafy Ngom Keïte a adressé une lettre de dispense de comparution.
Le délibéré sur cette affaire est attendu au 13 octobre prochain. En attendant, les avocats du journaliste ont plaidé la relaxe pure et simple.
L’ancien directeur du COUD avait porté plainte contre le journaliste Pape Alé Niang qui l’accusait de malversations financières dans la gestion du COUD dans son livre.
Maderpost / Seneweb
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