Les aéroports régionaux de Saint-Louis et Matam seront réceptionnés au premier semestre 2022, a annoncé mardi Cheikh Diouf, directeur général adjoint, de l’AIBD.
AEROPORTS – La réalisation des infrastructures aéroportuaires régionales est inscrite dans le premier axe du Programme de reconstruction des aéroports du Sénégal (PRAS 1), a précisé M. Diouf, lors de la célébration de la journée internationale de l’aviation civile à l’AIBD, qui fête le même jours ses quatre ans d’exploitation.
Il sera d’abord procédé à la réception de l’aéroport de Saint-Louis au premier trimestre de l’année 2022, laquelle sera suivie de celle de l’aéroport d’Ourossogui-Matam au deuxième trimestre de 2022, a dit le directeur général adjoint de l’AIBD, qui est en charge des aéroports régionaux.
Les travaux de l’aéroport de Saint-Louis sont réalisés à 80% et ceux de L’aéroport d’Ourossogui-Matam sont de l’ordre de 45 à 50%, a-t-il précisé.
Après la réception de ces deux aéroports, la première phase du PRAS 1 se déploiera à l’est pour la réhabilitation de l’aéroport de Tambacounda-Kédougou, pour finir avec la ‘’reconstruction intégrale de l’aéroport de Ziguinchor’’, a annoncé Cheikh Diouf.
A côté de ce PRAS 1, le PRAS 2 pris en charge intégralement par l’AIBD, a permis l’ouverture de l’aéroport de Cap Skiring, après deux mois et 15 jours de travaux d’urgence pour ne pas compromettre la saison touristique 2021-2022.
Les aéroports régionaux sont logés dans le troisième pilier de la stratégie Hub aérien 2021-2035, relatif à la connectivité physique et digitale de l’AIBD. Ce document stratégique a été validé en mars dernier par le président de la République.
Le triptyque qui sous-tend la stratégie du ministère du Tourisme et des Transports aériens est composé d’un aéroport de référence, à savoir l’AIBD, d’une compagnie aérienne forte (Air Sénégal SA) et des aéroports régionaux aux normes, a expliqué le responsable aéroportuaire.
Un des piliers de la stratégie est la génération de trafic, à travers des projets majeurs, comme la construction d’un centre de maintenance, d’une académie de formation aux métiers de l’aviation civile, pour soutenir l’effort continu d’Air Sénégal.
Cette académie voit déjà le démarrage de la première promo des 20 cadets pilotes et 30 mécaniciens d’Air Sénégal, en collaboration avec l’armée de l’air.
Il s’y ajoute le projet d’extension de l’aérogare existante, et plus tard un terminal entièrement dédié à la compagnie aérienne nationale.
Au nombre des éléments de la vision, figure la construction d’une ville aéroportuaire, qui sera un centre économico-culturel du Sénégal.
Le projet a été récemment présenté aux investisseurs du club de Paris, et sera ouvert à la diaspora, a assuré M. Diouf.
Maderpost / Aps