RACISME – Un passager a copieusement insulté une femme noire à bord d’un vol Ryanair et refusé qu’elle s’asseye à côté de lui au point de voir dresser contre lui des passagers qui ont filmé la scène, qui a son tour a fait grand bruit au Royaume-Uni.
La vidéo a choqué et il y a peu de chance que le superviseur de l’avion ainsi que le pilote dont l’identité n’a pas été donnée ne soient pas sanctionnés pour ne pas avoir “analysé la gravité des faits”. “Ils auraient du débarquer sans ménagement le raciste”, indique une source proche de la compagnie aérienne.
L’affaire fait grand bruit au Royaume-Uni et Ryanair pourrait même se retrouver sous le coup d’un boycott.
La scène se déroule sur le tarmac de l’aéroport de Barcelone, selon plusieurs médias anglais. Dans une vidéo postée sur YouTube par David Lawrence, un passager du vol, on voit un homme blanc, plutôt âgé, refuser de s’asseoir à côté d’une femme noire.
“Si vous ne changez pas de siège, c’est moi qui vais vous faire changer”, s’exclame-t-il. Plus tard dans la vidéo, alors qu’il est assis côté hublot et la femme côté couloir, laissant une place vacante entre eux, il crie : “J’espère que quelqu’un va se mettre entre nous, car je ne veux pas m’asseoir à côte de votre grosse face”.
Et quand le steward envisage de changer la dame de place, il fait savoir que “c’est la chose polie à faire”.
“Je continuerai tant que je peux face à cette mocheté de bâtarde noire”, répond-il lorsque des passagers lui demandent d’arrêter ses insultes. Finalement, la femme a été déplacée. Et même si on entend le steward dire qu’il va rapporter cet incident raciste à son chef de bord, l’homme a pu rester dans l’avion.
Une décision qui enflammé la toile britannique, de nombreux utilisateurs appelant au boycott de la compagnie. Des politiciens ont accusé la compagnie low-cost d’avoir pris la mauvaise décision.
“Il aurait dû être débarqué et remis à la police”, a tweeté le député travailliste Karl Turner. De son côté, la compagnie s’est borné à dire qu’elle avait rapporté l’incident à la police de l’Essex, qui a ouvert une enquête.