Le retrait du Dr Rose Wardini de la course présidentielle ne vient pas chambouler grandement la décision du Conseil constitutionnel qui n’aura qu’à faire poursuive le processus électoral et aller au scrution avec les autres candidats en lice comme le stipule l’article de la Constitution.
PRESIDENTIELLE – Si la présidentielle 2024 a traversé des zones de turbulences, elle vient de connaître un rebondissement avec le retrait du Dr Rose Wardini de la course qui l’a, en effet, annoncé ce lundi 19 février à l’occasion d’une conférence de presse.
« J’ai décidé, en toute souveraineté, et après large concertation avec mes compagnons du mouvement Sénégal nouveau, mes parents et amis, de retirer ma candidature à l’élection présidentielle », a-t-elle déclaré, soutenant que c’est après mûre réflexion et par souci de nécessité de préserver la paix sociale qu’elle a procédé ainsi.
Aura-t-elle été sommée de prendre décision au risque de se voir incarcérer, ses proches dégagent en touche.
Son retrait ne change pas grand-chose dans le processus électoral qui a atteint le stade de la campagne électoral et celui du scrutin initialement prévu le 25 février.
L’article 34 de la Constitution soit un article unique de la loi constitutionnelle n° 2007- 19 du 19 février 2007, modifiant l’article 34 de la Constitution (JORS du 19 février 2007, p. 2210), article abrogeant et remplaçant l’alinéa premier non modifié en 2016 à la faveur du référendum du 16 mars dit clairement : «En cas d’empêchement définitif ou de retrait d’un des candidats entre l’arrêt de publication de la liste des candidats et le premier tour, l’élection est poursuivie avec les autres candidats en lice. Le Conseil Constitutionnel modifie en conséquence la liste des candidats. La date du scrutin est maintenue ».
Autrement dit, Karim Meissa Wade recalé et le Dr Rose Wardini ne seront pas sur le départ du scrutin dont la date reste à être déterminée.
Maderpost