Respect et haute considération aux magistrats ne peuvent manquer dans le débat public indique le journaliste consultant, Papa Mody Sow, dans cette tribune qu’il partage avec vous et Maderpost.
TRIBUNE – L’histoire de la magistrature est intrinsèquement liée au développement des institutions judiciaires. Elle évolue d’un pays à l’autre conformément à l’élément historico- moral qui façonne la conscience sociale, en dehors de laquelle aucune institution ne saurait proclamer et affirmer en toute liberté son indépendance.
La naissance de l’état et de la nation au Sénégal de 1958 à nos jours a été marquée par une magistrature fortement jalouse de son indépendance.
Aussi la création du Haut Conseil de la magistrature obéit à cette volonté inextensible. Le HCM est à la fois un organe de régulation et de discipline qui tient aux règles déontologiques et éthiques dans l’encadrement de cette indépendance magistrale pour qu’elle ne dérive pas en irresponsabilité.
Du Chef suprême de la magistrature, le président de la République en passant par le garde des sceaux, aux magistrats du siège et du parquet jusqu’aux magistrats assimilés comme les maires qui tous, à leurs grades et titres peuvent recourir à la puissance publique pour le respect de l’ordre, des lois et règlements, – l’esprit de responsabilité prédomine quasiment dans leurs décisions, actes et recommandations.
Donc c’est irrévérencieux à leur égard d’user de langage banni dans le milieu universitaire et académique.
Rappelez-vous, chers professeurs et autres profanes, la hauteur de vue, la tonalité du verbe bien pétri d’un magistrat de la trempe de Kéba Mbaye et de leurs produits si respectés qui font notre fierté dans les institutions les plus prestigieuses en Afrique et dans le monde.
Respect et considération aux magistrats participent à la consolidation de l’état de droit, tel est mon humble avis.
Papa Mody Sow Journaliste consultant