Le planning de réformes que le Sénégal est en train de dérouler devrait lui permettre d’asseoir un cadre plus adapté à un plein épanouissement des médias, assure le directeur de la Communication, Ousseynou Dieng.
MEDIA – “Nous avons aujourd’hui un planning que nous déroulons pour asseoir un cadre juridique et réglementaire, un environnement qui soit favorable à l’émergence des médias. Il y va de notre survie et de celle de tout le monde”, a-t-il notamment déclaré.
Il présidait, mardi, à Saly-Portudal (Mbour, ouest), la cérémonie officielle d’ouverture d’une session de formation de deux jours (23-24 mars) consacré au fact-checking et à la désinformation liés à la Covid-19, à l’intention d’une trentaine de journalistes d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
A l’initiative du Bureau régional de l’UNESCO à Dakar, avec l’appui de l’Union européenne, cette rencontre vise à renforcer la résilience des populations contre la désinformation sur la pandémie de Covid-19.
Il ambitionne aussi de contribuer par ce biais à l’atteinte du seizième Objectif de développement durable (ODD-16) en favorisant l’accès de la population à une information “crédible et fiable” sur le Covid-19.
Dans un pays “comme le Sénégal, qui a toujours été aux avant-gardes en matière de démocratie, le rôle que la presse a joué dans la consolidation de la démocratie n’est plus à démontrer”, a déclaré M. Dieng.
“Nous avons entamé énormément de réformes qui touchent tous les secteurs. Aujourd’hui, nous poursuivons ces réformes. Le Sénégal est un pays qui a un agenda législatif et réglementaire, et en rapport avec les autres institutions, nous déroulons ce programme-là”, a souligné Ousseynou Dieng.
D’après le directeur de la Communication, il fallait d’abord “assainir” le secteur de la presse avec la mise en service de la carte nationale de presse numérisée destinée à toute personne qui remplit les conditions d’accès.
“Généralement, si on regarde de plus près, ce sont des gens qui, avec les facilités qu’offrent les nouvelles technologies, combinées à l’accès facilité du Smartphone pour toutes les couches de la société et la connexion disponible partout (…)’’ se positionnent en “journalises, soi-disant +journalistes citoyens+ (…)’’ sans respecter les “principes qui guident ce métier, notamment le traitement, le recoupement et la vérification”, a-t-il regretté.
De l’avis du directeur de la Communication, il faut “assainir” le secteur, “appuyer les entreprises et les organes de presse, mettre l’accent sur la formation”, entre autres mesures jugées salutaires.
Maderpost / Aps