S’agissant du nombre de Sénégalais ayant travaillé sur le projet, 1 000 employés directs ont été recrutés pour l’exploitation du Train express régional (TER) dans le cadre « d’une sélection rigoureuse », découlant d’une mise en compétition de 68 500 curriculum-vitae (CV).
TER – « Nous avions inclus dans les termes de référence le transfert de technologie. Parce que nous savions, dès le départ, dès sa conception, que ce projet demanderait des ressources humaines hautement qualifiés compte tenu de la complexité de la technologie », a soutenu le chef de l’État, Macly Sall, en déclinant « tout un écosystème de savoir-faire. »
Ces employés composés de 60% d’hommes et 40% de femmes, « doivent leur mérite d’être recrutés de part leur compétence », a-t-il souligné, ajoutant que « dès le départ, il avait dit à la SETER, de n’accepter aucune pression politique. »
Pour rappel, l’État du Sénégal a confié l’exploitation à la Société SETER, dans le cadre d’un contrat d’exploitation et de maintenance, pour une durée permettant un transfert effectif de compétences pour que la société nationale prenne le relais.
Dans la réalisation du Ter, l’État du Sénégal a investi 238,1 milliards de FCFA dans ce projet. Quatre partenaires ont contribué au financement, par leurs prêts : la France, à travers l’Agence Française de Développement (AFD), le Trésor français et la Banque publique d’Investissement, pour un total de 235,3 milliards de FCFA, la Banque islamique de Développement (BID), pour 195,6 milliards F CFA, et la Banque africaine de Développement (BAD), pour 111 milliards. Ces trois partenaires, plus la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO, restent engagés, auprès du Sénégal, pour la réalisation de la 2e phase qui mènera le TER à l’AIBD.
Déjà, le président de la BID, Moussa Sylla, a annoncé une enveloppe supplémentaire de six milliards F CFA, et la France, par le biais de son Ambassadeur au Sénégal, Philippe Lalliot, a promis 23 millions d’euros, en offre de formation liée à la mobilité.
« On ne peut rien apporter de grand, si on voit toujours petit », a clos le président Sall.
Maderpost / Emedia