Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), notant la tendance de ‘’certains prêcheurs’’ à verser ‘’souvent dans le divisionnisme et la comparaison’’ pendant le mois du ramadan, dit mettre ‘’fermement en garde’’ les éditeurs en leur rappelant que ‘’des sanctions pourraient être prononcées’’ à l’encontre de ceux d’entre eux qui violeraient la réglementation en la matière.
CNRA – Dans un communiqué, l’organe de régulation souligne que depuis « quelques années, le mois béni et sacré du ramadan, mois de prières, de ferveur religieuse et de recueillement par excellence, est devenu paradoxalement le mois le plus lourd de menaces sur la stabilité nationale et la cohésion sociale ».
Il note qu’à l’opposé des « grandes figures de l’islam de notre pays qui n’ont cessé de tisser entre elles de solides liens, certains prêcheurs, versant souvent dans le divisionnisme et la comparaison, tiennent des propos de nature à cultiver une compétition malsaine entre les confréries » ou à « exposer aux attaques, dénigrement et discrédit des communautés religieuses et les personnes qui s’identifient à ces mêmes communautés ».
L’instance de régulation « met fermement en garde et rappelle que des sanctions pourraient être prononcées contre les éditeurs qui violeraient la réglementation ».
« Dans le même esprit, le CNRA, face au contexte de pandémie et de troubles sociaux notés ces derniers temps, appelle les médias à éviter la diffusion de contenus susceptibles d’annihiler ou de contrecarrer les efforts nationaux pour l’éradication de la maladie, de tourner en dérision la religion, d’inciter à la stigmatisation ».
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel « rappelle son attachement à la liberté de presse et d’expression obligatoirement adossée au sens éprouvé de la responsabilité ».
Le ramadan, le mois du jeûne musulman, est une période de privations et de prières qui dure vingt-neuf à trente jours. Il devrait démarrer vers la mi-avril.
Maderpost / Aps