Nous sommes plus de 8 milliards d’habitants sur terre à la date du 15 novembre. C’est du moins ce que révèlent les estimations officielles des Nations unies. Cependant, la croissance démographique pose aussi de redoutables défis aux pays les plus pauvres, où elle se concentre le plus.
POPULATION MONDIALE – L’ONU projette un « pic » à 10,4 milliards dans les années 2080 et une stagnation jusqu’à la fin du siècle. Il faut dire que la barre des 8 milliards est franchie en pleine conférence mondiale sur le climat, la COP27, à Charm el-Cheikh. Selon toujours l’ONU, « si la croissance démographique amplifie l’impact environnemental du développement économique, les pays où la consommation de ressources matérielles et les émissions de gaz à effet de serre par habitant sont les plus élevées, sont généralement ceux où le revenu par habitant est le plus élevé et non ceux où la population augmente rapidement ».
« La persistance de niveaux de fécondité élevés, à l’origine d’une croissance démographique rapide, est à la fois un symptôme et une cause de la lenteur des progrès en matière de développement », écrit l’ONU. Ainsi, l’Inde, pays de 1,4 milliard d’habitants, qui deviendra le plus peuplé du monde en 2023, surpassant la Chine, devrait connaître ces prochaines décennies une explosion de sa population urbaine avec des mégapoles déjà surpeuplées et en manque d’infrastructures essentielles.
Maderpost / Emedia