Les quotidiens de ce mardi 22 août, parvenus à la rédaction de Maderpost ont largement mis en exergue la politique singulièrement, le choix du président Macky Sall pour la coalition Benno bokk yakaar (BBY) à la présidentielle 2024 mais également, la migration irrégulière reste toujours d’actualité.
REVUE DE PRESSE – Un délai de 72 heures donné aux candidats pour se parler et trouver un consensus, le président Macky en est à plus de 20 jours d’attente, c’est qui fait remarquer l’Observateur, « le temps des complications ». Selon Mohamed Ly, analyste politique et président du Think tank Ipode, « la première incongruité dans la démarche est le fait qu’une primaire ne soit pas la solution », ils sont tous candidats et par contre, dit-il, les candidats de Benno sont tous entendus que le dernier mot revient au patron de BBY. En revanche, le journaliste, écrivain et analyste politique, Mame Gor Ngom soutient que « l’activisme débordant noté ces derniers temps… Tous les potentiels candidats de Benno n’ont pas voulu montrer qu’ils veulent jouer les seconds rôles ».
Poursuivons sur cette lancée, WalfQuotidien se demande, « Pourquoi Macky entretient le mystère ». Il a le mandat et la carte blanche de sa coalition Benno pour choisir son dauphin pour la présidentielle 2024 mais depuis deux mois, il traine les pieds alors que, le début du parrainage, initialement fixé au 28 août, a été renvoyé dans un mois, le 27 septembre, selon l’expert électoral, Ndiaga Sylla. Selon la publication, « derrière ce retard volontaire se cache une stratégie savamment orchestrée pour empêcher aux éventuels frondeurs de BBY d’avoir le temps matériel de collecter de parrainages », souligne-t-elle.
« Yewwi sonne la charge », affiche SudQuotidien. Face à la presse, hier lundi, Birame Souleye Diop et ses camarades parlement ont pointé du doigt accusant le régime en place, « la restriction de l’exercice des libertés démocratiques », « la traque sans répit des militants de l’ex-parti Pastef », la situation dite alarmantes des « détenus politiques » et le cas Ousmane Sonko.
« L’Etat rapatrie 37 rescapés », sur les 101 migrants en provenance de Cabo verde dont un Bissau-guinéen, de la pirogue de migrants qui avaient quitté Fass Boye (Tivaouane) sont arrivés, hier lundi, à Dakar, renseigne le Soleil. Le 38eme est laissé à Praia en suivi médical, outre, les représentants des familles éplorées de Fass Boye qui ont fait le voyage avec le ministre des Sénégalais de l’extérieur, Annette Seck Ndiaye, « sept corps retrouvés dans la pirogue sont inhumés sur place », nous dit le quotidien national.
« Coup d’épée dans la mer », soupire Bés bi (le jour) qui revient sur les stratégies de lutte et pistes de solution pour lutter contre la migration irrégulière. Il s’avère que les jeunes qui aspirent à migrer cherchent « des salaires compétitifs et de meilleures conditions économiques » et dans quelques cas, « l’instabilité politique, les conflits et changement climatique », poussent aussi au départ. Cependant, l’Etat du Sénégal a lancé la Stratégie nationale de lutte contre migration irrégulière (Snlmi), prévu pour s’étendre sur une dizaine d’années se décline sous 5 volets : « la prévention par la création d’emploi, une meilleure gestion des frontières, des mesures de répression (contre les convoyeurs), des mesures d’aide, d’assistance et de protection et, enfin, le retour et la réinsertion des migrants ». En outre, dans les colonnes de jeune Afrique, Boubacar Seye, président de l’Ong Horizon Sans Frontières, recommande de s’attaquer aussi à « la mauvaise gouvernance entre autres ».
Libération fait focus sur l’affaire Hubert Edouard Mendy et Cie, « le dossier « criminalisé » 24 personnes déférées hier » par la Sureté urbaine pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, financement du terrorisme… ». Il s’agit du président de la Jps (ex-Pastef) de Sam Notaire et les autres arrêtés depuis le 10 août. De plus, Nafi Dieng, « Yayou Serigne Saliou » a été placée sous mandat de dépôt par le juge du 2éme cabinet, informe le journal.
La chambre d’accusation va statuer ce mardi, sur le sort du chargé de la communication de l’ex-Pastef, El Malick Ndiaye. En effet, le parquet avait interjeté appel, réclamant « le mandat de dépôt » à la suite de son inculpation, sous le régime de la liberté provisoire.
Stade quotidien s’interroge « Sadio et Al-Nassr le grand réveil ? » Après deux défaites en championnat, « dominer Shabab Ahli pour se relancer » cet après-midi pour le compte des barrages de la ligue des champions d’Asie. De l’autre coté, Abdou Diallo pourrait effectuer ses grands débuts avec Al-Arabi, nous informe le quotidien du Sport.
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