Le chef de gouvernement tchèque Petr Fiala, en tournée d’une semaine en Afrique (l’Éthiopie à la Côte d’Ivoire, le conduira dans cinq pays), estime que L’Europe a sous-estimé la coopération avec l’Afrique ces dernières années.
UE – AFRIQUE – . Une situation que l’UE s’efforce de changer, a déclaré le Premier ministre tchèque Petr Fiala avant son voyage sur le continent. Un déplacement ayant pour axe principal les questions économiques et politiques.
L’Éthiopie dans un premier temps, puis le Kenya, le Nigeria, le Ghana et la Côte d’Ivoire, seul pays francophone dans la liste, se trouve dans l’agenda de cette visite.
Selon le Premier ministre, l’Afrique est un continent important que la République tchèque doit cesser de considérer comme une entité lointaine.
« Cette tournée africaine aura un format similaire à celui de ma tournée en Asie au printemps dernier qui a abouti à de nombreux résultats concrets pour les entreprises tchèques… Cela confirme que dans certains pays, un appui politique est indispensable. Notre économie a besoin de s’implanter sur d’autres marchés en dehors de l’Europe et c’est donc là bien évidemment aussi l’objectif de mon voyage en Afrique. Nous devons changer notre approche de ce continent qui présente un immense potentiel et nous, politiques, sommes là pour aider nos entreprises qui possèdent déjà une bonne renommée à l’international. À l’avenir, l’Afrique doit être un partenaire plus important pour la Tchéquie et plus généralement l’Union européenne. »
Potentiel en terme de marché
« La République tchèque, mais aussi l’Union européenne et les pays qui ont historiquement des liens beaucoup plus forts et naturels avec le continent africain ont quelque peu sous-estimé le développement des relations avec l’Afrique ces dernières années, ou bien la manière dont nous l’avons fait n’a pas été suffisamment efficace », a expliqué M. Fiala.
Si l’Afrique, toujours selon le Premier ministre tchèque, représente un potentiel en termes de marchés d’exportation, elle est aussi « la clé pour résoudre le problème de l’immigration vers l’Europe ».
Il est accompagné d’une délégation d’entreprises tchèques qui souhaite établir de nouveaux contacts dans la région.
L’industrie de la défense, l’aéronautique, les transports, la santé, les nanotechnologies ou encore le génie mécanique sont les principaux domaines dans lesquels les entreprises tchèques entendent s’imposer sur un vaste marché où ils savent aussi que la demande pour un tel savoir-faire est particulièrement importante.
Maderpost / Africanews