Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) lance un mot d’ordre de grève de 48 heures, les lundi 13 et mardi 14 janvier 2025, pour protester contre la non-application d’un décret relatif aux pensions de retraite des enseignants-chercheurs. Une action qui s’inscrit dans la continuité des revendications portées depuis cinq ans.
SAES – Le Bureau National (BN) du SAES a annoncé une grève de 48 heures à compter de ce lundi 13 janvier 2025. Cette décision intervient après plusieurs années de revendications restées sans réponse de la part du Gouvernement concernant les pensions de retraite des enseignants-chercheurs et chercheurs.
Le SAES déplore que, malgré l’élargissement de l’assiette de cotisation pour la retraite, l’introduction d’un régime complémentaire et l’augmentation de 20 % de la charge statutaire des enseignants sans rémunération supplémentaire, les pensions de retraite ne soient toujours pas reversées aux ayants cause des enseignants-chercheurs décédés.
Le syndicat rappelle que ce problème persiste depuis près de cinq ans, malgré les nombreuses alertes adressées au Gouvernement.
L’objet principal de cette grève est d’exiger l’application du décret modifiant le Décret n° 2020-1788 du 23 septembre 2020, qui porte création d’une allocation spéciale de retraite au profit des enseignants et chercheurs titulaires des universités. Ce décret avait été examiné et adopté lors du Conseil des Ministres du 28 février 2024, mais il reste jusqu’ici inappliqué.
Dans un communiqué parvenu à Igfm, le Bureau National précise qu’un préavis de grève sera officiellement déposé le lundi 13 janvier 2025, soulignant que cette action s’inscrit dans leur volonté de rappeler au Gouvernement ses engagements et de défendre les droits des enseignants-chercheurs.
Avec cette mobilisation, le SAES entend faire entendre raison à l’État sur la nécessité d’appliquer ce décret, au nom de la continuité de l’État et du respect des droits des ayants cause.
Maderpost / Igfm