A un peu plus de trois mois de élections présidentielles de février 2024, le parti démocratique sénégalais (Pds) est dans tous les états. Si l’opération “Gnibissi” cristallise les attentions, un vent de malaise souffle dans les rangs du parti.
PDS – Invité de “SANS MESURE” sur Mader TV, hier jeudi 16 novembre 2023, Aliou Djiba, responsable du Pds à Golf Sud (Guédiawaye) revient sur les raisons d’être de “la plateforme sauvons le Pds”. “Ce qui s’est passé sur le processus des renouvellements est inacceptable. Vous ne pouvez pas substituer la volonté des militants et membres du parti par la volonté d’une tierce personne. Ça dénature le vote.”
Très en verve, M. Djiba, par ailleurs commissaire au Pds, soutient mordicus que la plateforme n’entend pas baisser les bras sur ce combat. “Nous n’allons pas accepter cette mascarade orchestrée par Saliou Dieng, chargé de la structuration du Pds”.
C’est par ces mots qu’Aliou Djiba, membre de cette plateforme a dénoncé le circulaire du parti notifiant qu’après avoir élu les bureaux dans les sections ou fédérations, il revient au chargé de la structuration de valider ou substituer les élus par des personnes de son choix.
A son avis, cette “mascarade” n’est ni du candidat Karim Wade encore moins du secrétaire général du Pds, Me Abdoulaye Wade. Elle émane de la volonté scripto-personnelle du chargé de la structuration, Saliou Dieng.
Toutefois, les parties concernées travaillent à réduire les angles et resserrer les rangs pour assurer à Karim Wade une victoire au soir du 25 février 2024.
D’ailleurs c’est l’objet de l’opération “Gnibissi” lancée récemment par Karim et qui connait des succès avec les retours de Mayoro Faye, Khalidou Diallo etc. et le ralliement en grande pompe de Kéba Kanté, fils de Cheikh Kanté.
A en croire Aliou Djiba, ce n’est que le début car d’autres ralliement de “grosses pointures” sont attendus dans les jours à venir.
Maderpost