Pastef : « 𝐃𝐞 𝐥𝐚 𝐧𝐞́𝐜𝐞𝐬𝐬𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐦𝐚𝐧𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞𝐫 »

Chers membres et responsables de PASTEF, ainsi qu’à tous ceux qui, de près ou de loin, participent à la construction de notre projet au sein de la coalition Diomaye Président.

TRIBUNE – Nous vivons un moment historique. Notre engagement, notre lutte et notre vision pour un avenir meilleur nous ont menés à assumer aujourd’hui une responsabilité de taille : gouverner pour transformer notre vision en réalité tangible pour tous nos concitoyens. Cette transition vers le pouvoir marque non seulement une nouvelle ère pour notre coalition, mais exige également de nous une évolution significative dans notre manière de communiquer.

Jusqu’à présent, notre rôle d’opposant nous plaçait dans une position de critique nécessaire, de dénonciation des manquements et d’attaque contre les politiques contraires aux intérêts du peuple. Aujourd’hui, le contexte a changé. Nous ne sommes plus les spectateurs critiques, mais les acteurs principaux sur la scène politique. Cela nous impose une transformation profonde de notre discours et de notre approche de la communication.

Désormais, notre communication ne doit plus se fonder sur la critique de l’existant, mais sur la construction de l’avenir. Nous devons articuler clairement ce que nous allons faire, comment nous prévoyons de le réaliser, où nous voulons conduire notre pays, et dans quelles échéances nous envisageons les transformations à court et à long terme. Il s’agit d’une démarche constructive, qui met en avant notre programme et notre vision pour le pays, plutôt que de nous positionner en opposition.

Chaque membre de notre coalition doit intégrer ce changement de paradigme. Il ne s’agit plus seulement de convaincre par la critique, mais d’emporter l’adhésion par la proposition et la vision. Cela implique une réforme de notre manière de communiquer, à tous les niveaux. Nous devons être pédagogues, capables d’expliquer nos décisions, nos actions, et surtout, les raisons qui sous-tendent nos choix politiques et stratégiques.

Il est également essentiel de se préparer à recevoir des critiques. En tant que gouvernants, nous serons jugés sur nos actes et nos résultats. C’est une responsabilité que nous devons embrasser pleinement, en restant ouverts au dialogue et en étant réceptifs aux retours, même les plus difficiles. La critique, si elle est constructive, doit être une source d’apprentissage et d’amélioration continue pour notre coalition.

𝐄𝐧𝐟𝐢𝐧, 𝐢𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐫𝐮𝐜𝐢𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞́𝐠𝐢𝐭𝐢𝐦𝐢𝐭𝐞́ 𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐝𝐫𝐚 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐢𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐯𝐨𝐮𝐥𝐨𝐢𝐫 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐫𝐞́𝐞𝐥𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭. 𝐋𝐞𝐬 𝐜𝐢𝐭𝐨𝐲𝐞𝐧𝐬 𝐝𝐨𝐢𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐭𝐞́𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭𝐨𝐧𝐬, 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐦𝐞́𝐥𝐢𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐪𝐮𝐨𝐭𝐢𝐝𝐢𝐞𝐧 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐫𝐞́𝐭𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐞́𝐭𝐞́. 𝐍𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐨𝐢𝐭 𝐝𝐨𝐧𝐜 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐥𝐢𝐠𝐧𝐞́𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬, 𝐞𝐭 𝐧𝐨𝐧 𝐥’𝐢𝐧𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞.

À nous, maintenant, de faire preuve de cette maturité politique et de cette sagesse dans notre manière de communiquer. Transformons notre énergie critique en force de proposition et d’action. Soyons les dignes représentants de l’espoir que nous avons suscité.

L’heure est à l’action, à la construction, et au dialogue ouvert et constructif avec tous les citoyens de notre nation. Ensemble, progressons vers l’avenir que nous avons tant rêvé pour notre pays.

Avec engagement et determination.

Dabakh Zoumarou, 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞́ 𝐝𝐞 𝐂𝐎𝐌 𝐝𝐞 𝐏𝐚𝐬𝐭𝐞𝐟 𝐆𝐮𝐞́𝐝𝐢𝐚𝐰𝐚𝐲𝐞

Maderpost

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