L’affaire des passeports diplomatiques qui éclabousse l’Assemblée nationale, notamment certains députés de la majorité présidentielle n’aurait pas eu lieu si le Président Macky Sall avait matérialisé la rationalisation les conditions de délivrance et détention du document, comme il l’avait annoncé le 2 aout 2012, après être fraichement arrivé au pouvoir.
POLITIQUE – «Le chef de l’Etat a réaffirmé sa ferme volonté de rationaliser leurs conditions de délivrance et de détention afin de mettre un terme à leur banalisation et aux abus qui affectent négativement l’image de notre pays», avait déclaré en Conseil des ministre le tout nouveau chef d’Etat issu de la deuxième alternance après victoire le 25 mars de la même année sur le président sortant Me Wade, rappelle le journaliste Youssouf Sané, qui a eu le réflexe d’aller éplucher les communiqués des Conseils des ministres.
Selon le journaliste de iGFM, le communiqué officiel informait que le Président Macky Sall «a demandé, en attendant que la règlementation en vigueur soit renforcée, que celle-ci soit rigoureusement appliquée.»
Une rigueur qui ne se limitera, qu’à la théorie. Aujourd’hui, 19 ans après, aucune législation spécifique ne semble avoir été prise, constate Sané.
« Au contraire, les abus qui semblaient être combattus au début, ont reflué. Et c’est l’Assemblée nationale et le parti présidentiel qui sont éclaboussés, avec deux députés de la majorité cités au cœur d’un trafic de passeports diplomatiques. Ce qui ternit davantage le blason de ce document de voyage sénégalais », constate le journaliste.
Maderpost
]]>
Please follow and like us:

