Le journaliste Pape Alé Niang, arrêté le 09 novembre par la police pour diffusion d’informations relevant du secret militaire, a écrit un message ce mercredi depuis la prison pour s’exprimer sur un rapport entre son affaire et la disparition des agents Sambou et Biagui de l’Armée et de la Gendarmerie.
PAN – Selon lui, le journal qui a établi le lien raconte des contrevérités parce qu’il ne connait pas lesdits officiers disparus.
« je suis victime d’un mensonge d’État…., à propos des gendarmes disparus, j’espère que la ligne rouge n’est pas franchie. Je ne suis ni surpris encore moins choqué par les informations qui ont été publiées par un torchon. Bien au contraire, suis plutôt amusé de constater tout au début, je suis victime d’un gros mensonge d’Etat », a-t-il écrit.
Il ajoute: « Aujourd’hui, ils sont contraints d’inventer une histoire pour ne pas être ridicules. Je n’ai jamais été arrêté à cause du rapport d’enquête interne de la Gendarmerie lors de mon audition, aucune question ne m’a été posé sur ce rapport d’enquête de la gendarmerie »
Selon le patron du site Dakar Matin, « En réalité leur chasse aux sorcières commence à saper le moral des troupes accusées injustement. Parlant de ces gendarmes que je connais ni d’Adam ni d’Eve, si tenter et de croire qu’ils ont véritablement disparu, je prie pour qu’ils soient retrouvés sains et saufs.
Espérons que la ligne rouge n’est pas encore franchie et que leur famille ne reçoit pas des corps sans vie ».
Maderpost / PressAfrik