L’organisation de la présidentielle et l’entretien attendu du chef de l’Etat, Macky Sall, face à la presse nationale à 19 heures, dominent largement la Une des quotidiens de ce jeudi 22 février 2024, parvenus à la rédaction de Maderpost.
REVUE DE PRESSE – Le président de la République fera face à la presse nationale, aujourd’hui à 19 heures. Macky Sall va répondre aux questions de quatre journalistes de la Rts, du Soleil, d’Emedia et de Seneweb.
« Au nom des meilleurs délais », publie Bés bi (le jour), soulignant que Macky Sall « libére » les sénégalais à 19h pour l’organisation de l’élection présidentielle après la décision du conseil constitutionnel. Cependant, Macky pense-t-il à Sonko et Diomaye en demandant de « matérialiser le pardon et la réconciliation ? », se demande le quotidien de Emedia Invest.
Le message du chef de l’Etat est très attendu par les sénégalais, note le Soleil qui souligne en même temps, « d’importantes mesures prises », hier, en conseil des ministres pour l’organisation de la présidentielle et la pacification du paysage politique.
La constante selon L’Observateur est que tout le monde est à son écoute pour la tenue de la présidentielle, « Macky, le « je » au cœur » et de la manœuvre politique.
VoxPopuli relate pour sa part, « les mesures de Macky avant sa prise de parole ». Le président de la République a instruit, hier, en conseil des ministres, le ministre de l’intérieur, de « prendre toutes les dispositions pour une bonne organisation de l’élection à une date qui sera fixée très prochainement ». De même, poursuit le journal le ministre de la justice, devra « finaliser les projets de textes pour matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon dans le respect de l’Etat de droit et la consolidation de la paix sociale durable ».
Dans ce sillage, le quotidien signale « Macky dans le brouillard » pour l’organisation de la présidentielle.
Les Echos enchaine « Macky fixe la date prochainement et enclenche le processus d’amnistie ». Il fera des consultations avec les acteurs politiques, pour la date du scrutin 2024 et l’apaisement de l’espace public.
Dans un entretien avec SudQuotidien, l’ancien recteur de l’UCAD, « Pr Kader Boye précise et alerte » sur le retour à l’article 36 de la constitution, non tenue de la présidentielle avant le 2 avril et la dissolution du conseil constitutionnel. Selon le président de la plateforme « Le sursaut citoyen », « Le Sénégal risque de faire un saut vers l’inconnu si l’élection présidentielle n’est pas tenue avant l’expiration du mandat du président de la république le 02 avril prochain », rapporte la parution.
En attendant la date de l’élection présidentielle qui jusqu’à présent reste inconnue, « Amadou Ba remobilise ses troupes », informe l’As.
Alors que, WalfQuotidien fait remarquer la dispersion des caravanes des candidats de l’opposition, malgré la décrispation avec la libération des « détenus politiques ». L’Etat souffle le chaud et le froid, la « stratégie de terreur », note la publication.
Par ailleurs, « la Dic (Division des investigations criminelles) exécute le mandat d’arrêt », le coordonnateur de la jeunesse patriote du Sénégal (JPS) arrêté hier, mercredi 21 février 2024. Selon la publication, Me Ngagne Demba Touré est poursuivi pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, offense au chef de l’Etat entre autres ».
En Sport Stades s’interroge sur l’avenir du sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, « Aliou Cissé parti pour rester », publie-t-il. En effet, la Fédération sénégalaise de football (FSF) n’a pas encore tenu sa réunion d’évaluation de la participation du Sénégal à la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023. De ce fait, le quotidien du sport fait savoir que « l’entraineur va continuer avec les Lions ».
Maderpost