La mobilisation « Ara sunu élection » contre le report de la présidentielle jusqu’au 15 décembre 2024, le recours des députés de l’opposition contre la loi portant dérogation à l’article 31 voté à l’Assemblée nationale, sont les sujets les plus commentés par les quotidiens de ce vendredi 9 février 2024, parvenus à la rédaction de Maderpost.
REVUE DE PRESSE – Un vaste mouvement de contestation contre le renvoi de l’élection présidentielle jusqu’au 15 décembre 2024 s’installe.
Ce qui fait dire le Témoin, « La mobilisation contre le report prend forme ». Le quotidien informe que pour exiger le respect du calendrier électoral, la plateforme de la société civile « Ara Sunu élection » lance : « vendredi blanc et grève dans les écoles aujourd’hui ». De plus, un « rassemblement populaire mardi prochain 13 février ».
Sous ce rapport, WalfQuotidien note le premier test grandeur nature des opposants au report, tels que : Syndicats, élèves, étudiants, religieux, fonctionnaires, architectes, politiques…, dans la rue ce vendredi. Cette journée s’annonce mouvementée sur l’étendue du territoire nationale, un « Cocktail explosif », signale Walf.
Les Echos poursuit : la plateforme « Ara Sunu élection » lance un appel, « la société civile, les enseignants et le patronat se liguent ». En effet, pour manifester contre le renvoi de la présidentielle, « perturbation scolaire en vue », « Débrayage aujourd’hui, une grève générale prévue ». De même que « des actions sectorielles et des grèves générales en vue mardi prochain ». Outre, la « CNES (Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal) exprime ses inquiétudes », tandis que, « le syndicat des architectes s’oppose », indique-t-il. Par ailleurs, la publication s’interroge également sur l’Assemblée nationale, « quand les alliances se font et se défont au gré des intérêts du jour », amis avant-hier, ennemis hier, adversaires aujourd’hui et poste demain, remarque Les Echos.
Cependant, VoxPopuli transfert le débat aux « deux recours sur a table du conseil constitutionnel », soulignant que 39 députés de Yewwi « forment un pourvoi », alors que, Thierno Alassane Sall, Pape Djibril Fall et les députés de Taxawu « agissent de leur côté ».
Enquête souligne de son côté la survie de l’Etat en jeu s’agissant du recours de l’opposition, « les sages en arbitres ». « Va-t-on vers un recours à l’article 52 de la constitution par le président Sall ? se demande-t-il. Sur ce, le conseil constitutionnel tient entre ses mains le destin du Sénégal, nous dit-il.
Abordant le décret portant abrogation de la convocation du corps électoral et la loi portant dérogation à l’article 31 votée par l’Assemblée national, lundi dernier, SudQuotidien souligne : « la constitution mise à mal ». Ainsi, la parution s’entretien avec l’enseignant chercheur en Droit public à l’UCAD, qui livre son diagnostic sur le débat en cours portant sur le report de la présidentielle pour neuf (9) mois.
L’Observateur s’interroge sur la carrière internationale après le pouvoir, « l’horizon bouché de Macky… » depuis le renvoi de la présidentielle décidé. « Sa crédibilité est entamée, son image écornée, sa légitimité érodée, ça peut être rédhibitoire pour sa réinsertion post-élection », avance Dr Alassane Ndao, Enseignant chercheur à l’UGB.
Bés bi (le jour) place le curseur sur « la chronique de Jules ». L’ambassadeur du Sénégal à l’Unesco révèle : « Macky Sall a déjà déménagé au Maroc avec sa famille » et « ce sont les opposants qui lui ont dit de reporter l’élection », souffle Souleymane Jules Diop.
Le Soleil se lance au sommet de la CEDEAO, hier jeudi, à Abuja, capitale du Nigeria, « le Sénégal pas à l’ordre du jour », publie-t-il. La situation politique du Pays, suite au report du scrutin présidentiel, le ministre des affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur précise que, « ce point n’a pas été notifié aux Etats, donc on ne peut l’improviser dans l’agenda », a dit Ismaila Madior Fall.
« Scène d’horreur à Thiès-Nord », affiche en vedette Libération. Un homme « souffrant de troubles mentaux » se tranche la carotide devant le poste de police de Nguinth, « il est décédé sur le coup », renseigne-t-il.
En Sport, « Pourquoi Iliman et Abdoulaye Seck méritent mieux », évoque Stades précisant que Iliman Ndiaye, (23 ans, 16 sélections, 2 buts, 3 passes décisives) possède toutes les qualités nécessaires. De même que Abdoulaye Seck, (9 sélections, 2 buts et 1 assist), « un défenseur-buteur », constate le quotidien du Sport.
Maderpost