Maurice Soudieck Dione, professeur en Science politique à l’université Gaston Berger de Saint-Louis invite les acteurs politiques à trouver des solutions pacifiques sur la situation du pays. Selon le professeur d’université la paix n’a pas de prix et vaut plus que toute autre chose.
TENSION POLITIQUE – Invité de Soir d’infos sur la Tfm, hier jeudi, Maurice Soudieck Dione a survolé l’actualité politique du Sénégal avec la journaliste Binta Diallo.
Abordant la condamnation d’Ousmane Sonko dans les affaires de Sweet Beauté et Prodac, l’enseignant chercheur a soutenu qu’on pouvait ne pas en arriver là. Dr Dione estime à cet effet, que s’agissant de la diffamation, le ministre Mame Mbaye Niang bien qu’il ait le droit de porter plainte pour laver son honneur, n’avait qu’à faire une conférence de presse pour démentir l’accusation.
Mieux, le Dr en science politique indique qu’un rapport des corps de contrôle comme la cour des comptes pouvait faire la lumière dans cette affaire.
Concernant l’affaite Sweet Beauté, Maurice Soudieck Dione déclare que dès lors que les chefs d’accusation de viols et menaces de mort sont disqualifiés, il n’y avait pas lieu de condamner Ousmane Sonko surtout que certains juristes trouvent la corruption de la jeunesse comme un délit archaïque.
A cela il ajoute les conséquences qu’une telle condamnation ont sur l’économie et la stabilité du pays. Il trouve donc inopportun de condamner quelqu’un au prix d’hypothéquer la paix nationale et la cohésion sociale.
Revenant sur l’élan de quête de paix entamé depuis le 30 mai dernier, Maurice Soudieck Dione admet qu’en démocratie il faut toujours dialoguer.
Cependant, sur certains points des termes de référence du dialogue national, Dr Dione semble ne pas voir leur pertinence. Selon lui, la question du 3ème mandat n’a pas besoin de dialogue car la constitution est claire sur ce point et que le principal concerné, à savoir Macky Sall a déjà reconnu à plusieurs reprises qu’il est à son dernier mandat.
Pour l‘éligibilité de certains potentiels candidats, l’enseignant chercheur affirme qu’il faut laisser à toute personne désirant aller à la présidentielle de postuler et éviter la sélection.
Maderpost / Mamadou Ba