Le Premier ministre Ousmane Sonko a officiellement procédé, vendredi, à l’installation du Comité de commémoration du 80e anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais de Thiaroye. Cet événement souligne l’importance de se souvenir de ce chapitre douloureux de l’histoire sénégalaise et africaine.
MASSACRE DES TIRAILLEURS – Lors de la cérémonie à la Primature, Ousmane Sonko a exprimé sa profonde reconnaissance envers les membres du comité, déclarant : « C’est avec une profonde reconnaissance que je vous accueille à la Primature pour installer et inaugurer les travaux du Comité de Commémoration du 80e anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye ».
Le comité, présidé par le professeur Mamadou Diouf, un éminent historien de l’université Columbia de New York, est composé de représentants des ministères, d’institutions républicaines, de la société civile et d’experts de divers horizons.
Il se divise en deux commissions : la première, chargée du rétablissement des faits, a pour mission de recueillir des preuves, des témoignages et des documents pour mieux comprendre les événements tragiques de Thiaroye.
La seconde, dédiée à la mémoire et à la commémoration, proposera des actions visant à honorer les victimes et à sensibiliser les générations futures.
Le Premier ministre a souligné l’importance de ce travail, rappelant que la première tâche du comité sera d’élaborer et de valider un chronogramme d’activités détaillé, couvrant la période du 16 août au 1er décembre 2024, date de la commémoration.
« Il vous appartiendra d’aller plus loin dans la quête de vérité, pour que justice soit rendue et que les leçons de cette tragédie soient intégrées dans notre conscience collective », a-t-il ajouté.
Ousmane Sonko a également insisté sur la nécessité de rendre hommage aux Tirailleurs sénégalais, soulignant que leur sacrifice « mérite d’être reconnu, honoré et inscrit de manière indélébile dans notre mémoire collective ».
A l’occasion, le Premier ministre a exprimé son souhait que ce 80e anniversaire du massacre de Thiaroye devienne un symbole de mémoire et de justice, éclairant un avenir où la dignité humaine africaine est pleinement respectée et honorée.
Maderpost / Rts.sn