Il ne manquait que le président Macky Sall hier. Mais tous les leaders de Benno bokk yaakaar, Moustapha Niasse, Idrissa Seck, Aminata Mbengue Ndiaye devant, se sont joints à Mimi Touré pour porter la réplique à Sonko, Khalifa Sall et autres qui ont décidé de se faire entendre aujourd’hui. Mais c’était plus pour appeler à la paix. BENNO BOKK YAAKAAR – Le contexte, l’enjeu, la gravité du moment ont dicté ce parallélisme des formes. Aux leaders de Yewwi askan wi (Yaw) comme Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Malick Gakou, Déthié Fall, Benno bokk yaakaar (Bby) a répondu en sortant de l’ombre les alliés les plus représentatifs de Macky Sall. Moustapha Niasse, Idrissa Seck, Aminata Mbengue Ndiaye, tous des présidents d’institution, entouraient la tête de liste nationale Aminata Touré, hier, lors de la conférence au King Fahd Palace. Et le leader de l’Alliance des forces de progrès, habitué à distribuer la parole au perchoir, était aussi à la tâche. Même s’il a balancé, par moments, quelques phrases aux journalistes. Il était question donc, non pas de répondre par une contre-manifestation, mais de sensibiliser les populations à promouvoir la paix. « C’est le contexte international qui l’exige. Nous avons tous intérêt à ce que notre stabilité légendaire continue », a, d’emblée, indiqué Mimi Touré. Face aux menaces de violences auxquelles le pays fait face suite aux récentes décisions du Conseil constitutionnel, et surtout le rassemblement de Yaw, aujourd’hui, la tête de liste de Bby souligne que « l’ordre public et la sécurité des personnes et de leurs biens doivent être respectés ». Et le leader de Rewmi de renchérir : « On ne peut travailler que dans la paix. Pour préserver cette paix, il nous faut respecter les décisions de la Justice. Seul le Conseil constitutionnel a les prérogatives de désigner ceux ou celles qui doivent ou non participer à une élection. Ses décisions sont irrévocables. Notre devoir, pouvoir comme opposition, c’est de respecter ses décisions ». Pour Idrissa Seck, Yaw a une liste, celle de ses suppléants. « Ce n’est pas la peine d’appeler à la violence. Personne n’a le droit de proroger le droit sous d’autres formes », a-t-il dit. Moustapha Niasse, à son tour, a rappelé que « c’est le peuple qui a choisi Macky Sall par la grâce de Dieu. Seul Dieu donne le pouvoir, le Coran et la Bible l’ont dit ». Et il ajoute, répondant à un journaliste : « Nous n’avons pas dit que nous cherchons la paix. Nous réaffirmons notre adhésion à la paix dans une démocratie. Attention on n’a pas parlé de chercher la paix. On la cherche quand il y a une guerre ». La tête de liste nationale de Bby aux Législatives de rappeler : « Nous avons toujours organisé des élections avec la participation de l’opposition. L’ouverture commence par accepter la décision de la justice. Les décisions du Conseil constitutionnel ne nous plaisent pas. Mais c’est derrière nous. On considère que les Sages ont dit le droit. Nous encourageons les responsables qui étaient investis sur notre liste nationale des suppléants », a-t-elle déclaré. Maderpost / Emedia]]>
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