Deux policiers et un gendarme maliens ont été tués mardi dans l’attaque d’un poste de contrôle dans l’ouest du Mali, pays confronté à des violences djihadistes, a appris l’AFP de source administrative.
MALI – L’attaque est survenue à l’entrée de Nara, capitale de la région éponyme située près de la Mauritanie, a affirmé à l’AFP un responsable du gouvernorat. Le poste de contrôle attaqué réunissait des éléments de la police, de la gendarmerie et de la douane.
L’assaut a été mené mardi après-midi par des “djihadistes présumés” et a été repoussé par les Forces de défense et de sécurité (FDS), a indiqué une source policière. “Une quinzaine d’assaillants” ont été “neutralisés” lors de l’attaque, selon la même source policière.
L’armée malienne a par ailleurs annoncé dans un communiqué avoir mené dans la nuit de lundi à mardi “une opération spéciale” contre un “groupe armé terroriste” dans le secteur de Korientzé, dans la région de Mopti (centre).
“30 terroristes” ont été “neutralisés” lors de cette opération et des matériels récupérés dont des fusils d’assaut AK-47, des lance-roquettes antichars et des talkies-walkies, a précisé l’armée. Une autre “action de fouille” a été menée à NGorodia, dans le secteur de Korientzé, avec “quatre terroristes neutralisés”, a-t-elle ajouté.
Le Mali est en proie depuis 2012 à la propagation djihadiste et à une grave crise à la fois sécuritaire, politique et humanitaire. Partie du nord, la violence touche surtout le centre et l’est du pays et s’est depuis étendue aux Burkina Faso et Niger limitrophes.
Les colonels qui ont pris le pouvoir au Mali par la force en 2020 ont poussé à la rupture de l’alliance militaire avec la France et ses partenaires en 2022, et se sont tournés vers la Russie.
Maderpost / Africanews