Le Député libéral, Cheikh Bara Dolly Mbacké a fait ce vendredi 16 Février 2024 face à la presse pour, dit-il, révéler aux Sénégalais le plan de Macky Sall pour se maintenir au pouvoir. Le vice-président du groupe parlementaire libéraux et démocrates a indiqué ce que Macky Sall compterait faire après l’invalidation de son décret par le Conseil constitutionnel, mais aussi l’annulation de la Loi votée par l’Assemblée nationale portant report de la présidentielle. Selon lui : « Macky Sall veut faire d’Amadou Ba le président de l’Assemblée nationale et mettre Amadou Mame Diop à la primature »
PRESIDENTIELLE 2024 – Dans son face à face avec la presse ce vendredi, le député libéral a tracé les stratégies du Président Macky Sall. Donnant son avis sur la décision historique du Conseil constitutionnel qui abroge le décret pris par le Président Sall et la loi votée par les groupes parlementaires BBY-Wallu au niveau de l’hémicycle : « Macky Sall veut faire de Amadou Bâ le président de l’Assemblée nationale et mettre Amadou Mame Diop à la primature », a informé l’honorable Cheikh Bara Dolly Mbacké qui a encore soutenu que : « Parce que le 2 Avril prochain, Macky Sall ne sera plus Président du Sénégal et que Amadou Ba en tant que président de l’Assemblée nationale pourra bien lui succéder à la présidence. »
Ainsi, saluant la décision des sept sages du conseil constitutionnel, le petit-fils de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké a aussi donné sa position actuelle sur l’actualité politique en affirmant que Sonko n’est pas demandeur de l’amnistie: « Si ce même corps électoral est maintenu, je demeure toujours opposant et je vais soutenir le candidat que je crois d’être sur la bonne et meilleure position pour éradiquer les difficultés des populations. Et par contre, s’il y’a eu une amnistie et que Ousmane Sonko est candidat, je vais le soutenir, s’il ne l’est pas, je vais candidater ».
Entre autres points, Cheikh Bara Dolly a aussi souligné que lui et Mamadou Lamine Diallo, sont les députés libéraux qui n’ont pas voté cette loi qui a voulu reporter les élections c’est pourquoi, leurs collègues du Pds ont pris de décisions méchantes suite à leurs positions. Apportant la réplique aux sorties des avocats comme Me El Hadji Diouf et le ministre Moussa Bocar Thiam disant que les « ndongos daaras » ne peuvent pas être président du Sénégal, l’honorable a répondu que plus de 85% des populations ne parlent pas Français et si on veut que les Sénégalais sortent de leurs difficultés, on doit donner aux “ndongo daaras” la possibilité de diriger le Sénégal, car des gens comme Serigne Mboup, ce qu’ils ont réalisé pour le Sénégal, personne parmi ceux qui parlent ne l’a pas fait.
Maderpost / Walfnet