Le chef de l’Etat, qui participait au dialogue entre acteurs publics et privés, initié par le fonds vert climat, a donné son avis sur la voie à suivre dans ce domaine énergétique.
ENERGIE -Pour lui, les pays africains ne doivent pas copier le schéma suivi par les pays industrialisés dans ce domaine.
“Au moment où je vous parle, nous sommes à 166 MW de solaire installé déjà, auxquels il faut ajouter une centrale éolienne de Taïba Ndiaye d’une capacité de 158 MW.
Ces centrales électriques et éoliennes seront opérationnelles à la fin décembre 2020. Les centrales hydroélectriques de l’Omvs, la centrale de Manantaly et de Félou, mais aussi les projets de centrales photovoltaïques porteront l’énergie renouvelable au Sénégal à 34% (…)
Il faut que cette équation soit résolue, il ne faut pas que les pays africains, les pays en développement suivent le schéma des pays industrialisés, ce n’est pas un bon schéma. Donc ce n’est pas un bon exemple pour nous. Mais les contraintes de développement nous imposent d’avoir accès à une énergie compétitive et à bon marché. Alors cet objectif ne peut plus être renvoyé à un horizon lointain.
C’est maintenant que nous devons travailler à sa réalisation. Les africains ont besoin de l’accès universel à l’énergie, nos économies ont besoin d’un accès universel à l’énergie on ne peut pas renoncer au schéma pollueur sans une alternative disponible, accessible et efficace.
C’est là que j’appelle nos partenaires pour que les efforts de transition économie de nos pays soient accompagnés par des mécanismes de financement simplifiés, diligents et efficaces. Ce n’est pas une faveur que nous demandons, mais une contrepartie solidaire des efforts que nous devons tous mener pour sauver la planète.”
Maderpost / IGFM