Interdits d’accéder au niveau du Master (UVS), leurs diplômes pris en otage (universités privées), victimes de mal-bouffe (université Alioune Diop de Bambeye), ou des eaux usées des fosses (UGB), ou de retards de bourses, ou d’élections universitaires volées…les étudiants sénégalais sont réprimés, assassinés quand ils protestent contre leur oppression. L’avis est de Y’en a marre et Frapp qui dénoncent à travers une note d’information la situation qui prévaut actuellement dans pratiquement toutes les universités du pays. En effet, affirment les deux entités, la police est partout dans les universités alors que la justice elle, est nulle part.
Y’EN A MARRE / FRAPP – Dans la même dynamique, ces mouvements demandent au chef de l’État d’avoir beaucoup plus de temps pour les préoccupations des étudiants au lieu de recevoir des voleurs de toutes sortes au Palais de la République.
Les mouvements FRAPP et Y’en a marre dénoncent “la violence de l’État du Sénégal qui semble s’entraîner sur les étudiants comme sur les autres manifestations pour préparer le hold-up d’une 3e candidature illégale et illégitime”
Selon le texte, FRAPP et Y’en a marre tiendront le ministre de l’Intérieur et le président Macky Sall pour responsables de toute tragédie qui surviendrait dans les universités.
Et de présenter leurs condoléances tout en exprimant leur solidarité aux étudiants de l’université Alioune Diop de Bambeye. “Il faut saluer l’esprit de solidarité des universités Gaston Berger et Cheikh Anta Diop” conclut le communiqué.
Maderpost / Seneweb