Dans le rapport de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) intitulé : « La lutte contre la désinformation dans les politiques publiques francophones : état des lieux comparatif », publié à travers son site internet, ladite organisation se penche sur les politiques publiques de lutte contre ce phénomène contribuant directement ou indirectement à prévenir et à lutter contre les désordres informationnels.
OIF – Soutenir “matériellement” et “financièrement” les médias de service public est le moyen de faire de ces canaux d’information un “pilier essentiel de (…) la confiance du public“, dans un contexte de “désinformation“, conseille l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dans un nouveau rapport, repris par l’Aps.
“La lutte contre la désinformation dans les politiques publiques francophones : état des lieux comparatif” est le thème de ce document.
L’OIF estime que le soutien fourni aux médias de service public devrait encourager “toutes les initiatives en matière de journalisme de qualité et d’impartialité“.
Le rapport d’une trentaine de pages invite notamment les Etats francophones à “soutenir” et à “financer” la recherche sur les mécanismes de fonctionnement de la désinformation.
La désinformation, en tant que phénomène social, “n’est pas aussi récente qu’on pourrait le penser“, souligne le document.
Selon l’OIF, la nouveauté réside dans le fait que le numérique a mis à la disposition de divers acteurs les moyens de produire, de diffuser et d’amplifier “des informations trompeuses ou biaisées à des fins politiques, idéologiques ou commerciales, à une échelle et une rapidité (…) sans précédent“.
De plus en plus présente dans les médias sociaux, et parfois aussi dans les médias traditionnels, “la désinformation fausse la possibilité d’un débat public raisonné et raisonnable sur les questions et les enjeux auxquels est confrontée toute société“, regrettent les auteurs du rapport.
Ils proposent de faire de l’éducation aux médias et à l’information une “priorité” des politiques publiques.
Les auteurs du document préconisent en même temps des mécanismes de solidarité et de collaboration, dans le but de “renforcer les moyens financiers, humains, logistiques et scientifiques de la lutte contre la désinformation dans l’espace francophone“
Maderpost