L’inscription du ceebu jën (nom prononcé thiébou djèn) au patrimoine immatériel de l’Unesco est l’un des sujets les plus commentés par les quotidiens reçus jeudi à l’APS.
REVUE DE PRESSE – L’Unesco, l’agence des Nations unies chargée de l’éducation, de la science et la culture, a ajouté cet art culinaire sénégalais au patrimoine immatériel de l’humanité, à la demande de la direction nationale qui s’occupe du patrimoine au Sénégal.
‘’C’est une façon d’exporter le nom de notre pays, c’est une façon d’associer le nom de notre pays à quelque chose qui relève de notre génie culinaire, culturel (…) Le ceebu jën va susciter plus de curiosité dans le monde, au grand bénéficie de notre économie et de notre tourisme’’, a expliqué à L’Observateur l’ambassadeur délégué permanent du Sénégal auprès de l’Unesco, Souleymane Jules Diop.
Bés Bi Le Jour, citant le représentant du Sénégal à l’Unesco, écrit que ‘’le ceebu jën a contribué à cimenter notre identité nationale’’.
‘’Désormais, souligne Le Soleil, le ceebu jën bénéficie de la protection de l’Unesco qui reconnaît définitivement cette spécialité authentiquement sénégalaise comme une part immatérielle de son héritage culturel.’’
‘’On est tous contents’’, exulte Le Quotidien, ajoutant que le plat inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité est notre ‘’plan d’entrée dans le monde de la gastronomie’’.
‘’Mais ‘Penda Mbaye’ est morte depuis belle lurette. Elle a été tuée par des bouillons insipides introduits dans nos marmites par des ‘cuisiniers’ sans talent’’, ajoute-t-il. Penda Mbaye, raconte-t-on, est la femme qui a créé cette recette culinaire.
La presse s’est intéressée aussi au ‘’recrutement anarchique’’ dans les sociétés nationales, une pratique dénoncée par le chef de l’Etat.
‘’Loyauté et intégrité sans faille. C’est ce que le président Macky Sall exige des fonctionnaires et des autres agents au service de l’Etat’’, écrit WalfQuotidien.
L’As affirme que ‘’le président Macky Sall veut la fin du recrutement anarchique dans l’administration sénégalaise’’.
‘’Recrutement anarchique ! Absence de qualification ! C’est ce qu’a déploré (…) Macky Sall lors de la cérémonie de remise de la certification ISO 9001-2015, par l’Association française de normalisation, à la direction des moyens généraux de la présidence de la République’’, rapporte Sud Quotidien.
L’info tient à souligner que ‘’le rappel à l’ordre de Macky Sall survient dans un contexte où deux sociétés nationales font l’actualité’’ à cause de cette pratique que dénonce le chef de l’Etat.
Il s’agit, selon le même journal, de ‘’La Poste et [de] la Sapco (Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal) où des recrutements clientélistes massifs sont dénoncés comme étant la cause principale de leurs déboires financiers’’.
Les journaux continuent de commenter le trafic présumé de passeports diplomatiques, qui a été dévoilé, selon plusieurs quotidiens, par le général Meïssa Cellé Ndiaye, l’aide de camp du président de la République.
‘’Trafic de passeports diplomatiques entre la présidence [de la République] et les Affaires étrangères : trois ans de magouilles’’, titre Libération.
‘’Neutralisée grâce à un signalement du général Meïssa Cellé Ndiaye, la mafia des passeports diplomatiques, active entre la Présidence et les Affaires étrangères, a agi pendant au moins trois’’, révèle-t-il.
Cette affaire judiciaire préoccupe Vox Populi, qui affirme que ‘’les limiers de la DIC (Division des investigations criminelles), qui fouillent partout, ne cessent de faire des découvertes renversantes’’.
Le journal EnQuête est préoccupé par les ‘’affrontements’’ entre les étudiants en grève et les forces de l’ordre.
‘’Les étudiants des universités Cheikh-Anta-Diop de Dakar et Gaston-Berger de Saint-Louis sont entrés en ébullition pour soutenir leurs camarades de l’université de Bambey (…) Ces derniers [exigent] que (…) la lumière soit faite sur le décès de leur camarade Badara Ndiaye’’, écrit EnQuête.
‘’La galère !’’ s’exclame Le Témoin Quotidien, évoquant la ‘’hausse des récriminations’’.
‘’Les Sénégalais avaient déjà du mal à digérer la hausse de 25 francs CFA sur le prix du pain, fait-il remarquer. Voilà que la Sen’Eau (la société chargée de la distribution de l’eau dans les villes) vient en rajouter, avec des factures salées pour une eau de mauvaise qualité (…) Comme si cela ne suffisait pas, les étudiants montent au ‘front’ contre les forces de l’ordre.’’
Kritik’ relaye la mise en garde de Mgr Benjamin Ndiaye, l’archevêque de Dakar. ‘’C’est dangereux de jouer avec le feu parce qu’on peut malencontreusement provoquer des incendies. Ne jouons pas avec le feu, ne jouons pas à nous faire peur’’, a averti le guide religieux.
‘’N’instrumentalisons pas la religion pour arriver à des fins politiques’’, a ajouté l’archevêque de Dakar.
Maderpost / Aps