Le licenciement de Seydina Oumar Touré par l’Institut africain de management (Iam) est loin de connaître son épilogue. Après le communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation signé par le Directeur général de l’enseignement supérieur (Dges), Amadou Abdoul Sow et niant la qualité d’enseignant de M. Touré, le Mouvement national des cadres patriotes (Moncap) est monté au créneau. MONCAP – C’est pour démonter les arguments de M. Amadou Abdoul Sow. « Nous comprenons aisément, pour le cas de Monsieur Seydina Oumar Touré, que la DGES s’est en particulier intéressée à son profil, et c’est d’ailleurs pour cette raison que nous nous sommes posés la question de savoir si Monsieur Touré avait le profil d’enseignant. La réponse à cette interrogation se trouve dans le Décret 2011 – 1030 du 25 juillet 2011 portant Statut des Établissements Privés d’Enseignement Supérieur. Pour rappel, Monsieur Touré est titulaire d’un Master en Relations Internationales de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et a été engagé pour enseigner dans le premier cycle. Au regard des dispositions pertinentes du Décret en question, il a le profil lui permettant de dispenser légalement des cours tant au premier qu’au second cycle. Ainsi, à la lumière de ce qui précède, nous renvoyons tout simplement la DGES à la lecture du Décret précité. Monsieur le directeur votre communiqué aurait dû avoir une portée plus globale, car ce qui se passe à l’IAM est valable dans la plupart des Établissements Privés d’Enseignement Supérieur (EPES) du Sénégal », indiquent les cadres patriotes. Selon eux, ce communiqué aurait dû, s’attaquer au mille-feuille administratif qui gangrène la recherche publique, privée et l’enseignement supérieur au Sénégal. « Votre communiqué met en avant les critères de recrutement dans le supérieur, omettant toute référence à l’évolution de ce décret sur les textes de loi relatifs au LMD. Pire, dans un remarquable tour de passe-passe sémantique, vous essayez de justifier une décision arbitraire. Vous avez, via un communiqué scélérat de dernière minute, piloté le licenciement d’un simple citoyen qui ose dire tout haut ce que bon nombre de Sénégalais pensent tout bas (…) », ont-ils ajouté. Avant de déclarer que cette judiciarisation du conflit entre un ancien doyen qui devrait partir à la retraite depuis belle lurette et qui continue à être aux ordres de la classe possédante, est révélatrice des attaques répétées de ce gouvernement de Monsieur Macky Sall contre ses opposants. Selon les patriotes, ce communiqué restera dans l’histoire comme une nouvelle méthode de pression et de répression pour sanctionner et punir dans la douceur tous les vacataires du supérieur. « Nous continuerons donc à avoir une représentation nationale et des administrations qui gèrent les incertitudes du monde moderne au doigt mouillé et à la boussole des règlements de compte. Ressaisissez-vous, Monsieur le Directeur, c’est décevant pour un professeur titulaire des universités d’être le bras armé d’un régime aux abois », ont-ils conclu. Maderpost / Emedia ]]>
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